Apple, Booking.com, Bing et Google viennent de recevoir de la Commission européenne une demande officielle d’informations relatives à leur gestion des risques liés aux escroqueries financières en ligne.
Avec l’entrée en vigueur du Digital Services Act (DSA), les très grandes plateformes en ligne (VLOPs) et les moteurs de recherche (VLOSEs) sont tenus d’évaluer et d’atténuer les risques systémiques découlant de leurs services. Les acteurs sont tenus à ne pas diffuser de contenus illicites, prévenir les fraudes et assurer la protection des consommateurs.
Or, trop de fraudes continuent de prospérer via ces plateformes — fausses annonces immobilières, applications frauduleuses, publicités trompeuses, ou encore arnaques d’investissement… Ces plateformes sont censées appliquer des mécanismes de connaissance du client (KYC) et mettre en place des moyens de détection proactive des escroqueries.
“Par ailleurs, la Commission demande aux plateformes de fournir des informations sur leurs référentiels publicitaires – les bases de données où les informations sur toutes les publicités doivent être stockées et rendues accessibles. Ces référentiels permettent aux régulateurs, aux chercheurs et au public de détecter les publicités frauduleuses et les pratiques utilisées par les escrocs” précise la Commission.
Cette action se déroule parallèlement avec le Règlement FiDA qui pourrait exclure les GAFAM des accès aux données financières.