Keywatch veille sur l’information et vous la rend lisible visuellement

keywatch
keywatch version 5

A l’occasion du Data Intelligence Forum, qui s’est tenu conjointement au salon Documation à la Porte de Versailles, les 6 et 7 avril, la société française Iscope a présenté la nouvelle version de Keywatch, son outil de veille pour les usages stratégiques capable de présenter les données sous forme de cartographies, et de permettre une navigation dans celles-ci pour sélectionner ce qui est intéressant à un instant T. Marketing, stratégie, innovation et R&D, communication…, il répond à de nombreux besoins métiers.

Veille sur les droits d’auteur pour la Sacem, sur les procédés et technologies pour le CEA, ou encore sur les situations de crise pour le ministère des Affaires Etrangères : Keywatch permet de collecter l’information sur le Web, dont le plus complexe, avec des numéros de sessions, logins, passwords, etc, nous explique Thierry Régnier, directeur associé d’Iscope, au Data Intelligence Forum. L’outil va ensuite automatiquement catégoriser ces informations recueillies. Catégories qui peuvent être « très précises et à très grande échelle ». Thierry Régnier nous cite en exemple, dans le domaine de l’exploitation de données massives, un de ses nombreux clients, expert en assurances-crédits pour lequel l’outil cible quotidiennement 1 million d’URL, recherche 38 000 entreprises et effectue 80 000 requêtes automatisées par jour. Les informations catégorisées peuvent être restituées automatiquement ou manuellement, sous forme de newsletters, d’envois d’alertes emails, de diffusion dans des portails, de flux RSS, etc. Bref, « Keywatch industrialise la veille et peut, sur des problématiques qui sont très fluctuantes, adresser assez simplement les contenus du Web sur des sources généralement identifiées », Google, faut-il le préciser, n’étant pas pertinent pour réaliser ce type de collecte.

Une cartographie, au-delà de la simple représentation, pour la découverte de la nouveauté

« Une fois l’information catégorisée, elle est archivée – et on peut revenir dessus, même 1 an, 2 an après – et cartographiée, Elle est alors représentée avec des liens entre des personnes, des lieux, des thèmes, des entreprises, et montre comment ces éléments évoluent dans le temps. » Particulièrement utile aux entreprises qui ne veulent pas se laisser distancer, pour découvrir de nouveaux concepts et autres innovations !

vue globale
Keywatch : vue globale

La méthodologie et les technologies qu’Iscope a développées – la société nantaise Atelier Iceberg a apporté ses compétences pour la partie graphique – permettent de restituer l’information efficacement et ergonomiquement, et rendent les données exploitables immédiatement. « Un des problèmes que l’on rencontre dans la datavisualisation, ce sont des données qui sont généralement difficilement exploitables et, finalement, ce que l’on arrive à visualiser, c’est ce que l’on sait déjà. Là, on est dans la recherche de l’information, dans la navigation de l’information et la découverte de la nouveauté. C’est ça l’objectif. »

Pour réussir une bonne visualisation, que l’on partage plus facilement avec un board à l’heure de la présentation d’un rapport, « il faut en amont une information extrêmement rigoureuse, très bien construite et très bien automatisée, un corpus homogène et complet – sinon on se plante », prévient M. Régnier.

Le directeur associé enchaîne : « On a implémenté des éléments qui permettent de générer très facilement ces cartographies sur l’innovation, le business, les dirigeants, les cœurs de métiers. On combine tous ces éléments de façon à avoir une présentation multidimensionnelle de l’information et pouvoir naviguer dans cette représentation, sélectionner ce qui est intéressant à un instant T et mettre en évidence éventuellement des signaux faibles. »

Une cartographie
Une cartographie dans Keywatch

A écouter Thierry Régnier, on ne peut s’empêcher de penser à la plateforme de visualisation Linkurious, primée lors du salon (voir notre article : Linkurious, l’outil de visualisation des Panama Papers reçoit le premier prix des Data Intelligence Awards), et utilisée par les journalistes pour analyser cette masse gigantesque d’informations qui a fuité dans l’affaire Panama Papers… Un possible partage de leur savoir-faire respectif serait-il envisageable ? Interrogé à ce sujet, le directeur associé d’Iscope ne nous a pas démentis…