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Lenovo innove, de la tablette aux fermes de serveurs

En assemblant et en supervisant toute la chaîne d’équipements IT, des tablettes jusqu’aux clusters hyper-convergés, Lenovo permet à l’entreprise de maîtriser son système d’informations.

 

Leader mondial des PC

Lenovo est numéro 1 mondial des ventes de PC avec 20% des parts d’un marché pourtant très difficile. La gamme professionnelle ThinkPad connaît un vrai succès en entreprise et c’est une des clés de réussite de Lenovo. Le groupe avait racheté l’activité PC d’IBM en 2005, puis en 2014 ses serveurs x86. « Nous sortons d’une période de transition. L’intégration des équipes et des lignes de produits est à présent derrière nous et cette transition s’est effectuée sans que l’on constate de perte majeure de clients. Au contraire, nous avons conservé notre place de numéro un du marché des PC et avons atteint la place de numéro trois du marché des serveurs dans le monde », précise Christophe Dufau, directeur Enterprise Business Group Lenovo France.

Christophe Dufau, directeur Enterprise Business Group,  Lenovo France
Christophe Dufau,
directeur Enterprise Business Group,
Lenovo France

L’an passé, c’est la division Mobilité de Motorola qui a intégré Lenovo, confirmant sa volonté de devenir un leader IT au sens large. Avec 60 000 salariés répartis dans le monde, la société cotée à Hong Kong pèse maintenant 46 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Son siège est à Pékin et à Raleigh aux USA.

Offrir une infrastructure complète de bout en bout

Offrir une infrastructure complète de bout en bout exige de partir de l’utilisateur final, de ses terminaux multiples et dorénavant de ses objets connectés. « Notre stratégie actuelle est d’explorer de nouveaux axes de travail comme l’Internet des objets, pour gagner de nouvelles parts de marché », indique Christophe Dufau.

La captation des données brutes englobe un domaine plus large que celui des PC mais les traitements convergent tous vers le datacenter. A ce niveau il s’agit de révéler à l’entreprise des alertes et des informations pertinentes pour ses activités, en s’appuyant sur des fermes de serveurs compactes et évolutives, aux capacités de stockage souvent intégrées.

Les disques SSD, la virtualisation des ressources et l’hyperconvergence transforment actuellement l’architecture du centre de données, dans un cheminement menant vers le Cloud computing.

Des clusters évolutifs et adaptables

« Peu d’entreprises clientes ont la même définition du Cloud computing. Nous proposons donc l’ensemble des équipements du datacenter pour apporter la meilleure plateforme possible ». Sur ce socle, Lenovo s’attache à déposer la pile de logiciels correspondant au mieux aux besoins de chaque organisation. « Souvent, nos clients préfèrent investir dans une solution interopérable entre plusieurs environnements d’origine VMware, Microsoft, IBM ou OpenStack. La clé de notre réussite, c’est l’écoute des clients et la capacité d’adaptation de nos matériels et de nos logiciels d’administration », apprécie Christophe Dufau.

Lenovo poursuit l’ouverture, aussi large que possible, de ses fermes de serveurs x86. Le constructeur prône ainsi le respect des standards, l’usage de scripts Powershell, d’API REST et de connecteurs pour interagir avec les composants Clouds hétérogènes. En écartant les technologies propriétaires, il cherche à éviter qu’un équipement ou un logiciel intermédiaire ne devienne un point de blocage dans la chaîne de services mise en place par l’entreprise et ses prestataires informatiques.

« Il n’y pas de vérité unique et absolue dans le Cloud. Nous n’avons pas à choisir pour nos clients mais à nous adapter à leurs choix. Par exemple, dans une approche Cloud hybride, ils retiennent souvent Office365 de Microsoft pour fédérer les documents des groupes de travail, puis un Cloud privé pour consolider les serveurs de production et enfin un Cloud public, en débordement, pour des besoins de développement ou de stockage. Nous nous adaptons à toutes ces dimensions et apportons de l’innovation tout en restant conformes aux standards », souligne-t-il.

L’Ethernet multi-Gigabit en soutien

En même temps que les serveurs x86, Lenovo a acquis l’unité réseaux d’IBM et dispose d’une couche d’accès aux données, commutateurs Ethernet compris. Il accompagne dorénavant les datacenters en migration vers l’Ethernet 10 Gbps et bientôt 40 Gbps. Ses commutateurs rejoignent directement les serveurs à lames ainsi que le top of rack, la partie supérieure des baies du datacenter. Ils sont rattachés à un cœur de réseau Ethernet à haut débit. « Lenovo n’a pas vocation à devenir un acteur du réseau, cependant nous sommes présents pour aider nos clients voulant faire du SDN (Software-defined Network) à trouver la solution la plus performante pour leur environnement, avec un faible délai de latence et une faible dissipation thermique », précise Nicolas Mahé, chef de produits Infrastructure de Lenovo France.

La tendance actuelle est à la convergence des réseaux mais les connexions alternatives – Infiniband et Fibre Channel notamment – demeurent précieuses pour créer un cluster hautes performances ou pour prolonger un réseau de stockage dédié de type SAN (Storage Area Network).

L’ensemble des équipements proposés doit s’avérer interopérable avec plusieurs solutions de gestion des données dans divers environnements virtualisés. Lenovo s’appuie, au niveau des programmes SDS (Software-defined Storage), sur les logiciels en provenance d’Atlantis, Simplivity, Suse et RedHat.

L’hyperconvergence séduit les systèmes VDI

« L’hyperconvergence est un marché à multiples facettes du point de vue des technologies et du support. Nous avons fait valider nos serveurs par Simplivity et nous supportons les environnements virtuels d’IBM, Suse et VMware ESXi 5.5. Notre objectif est de travailler aussi bien dans le monde open source qu’avec des acteurs de niche et des acteurs globaux pour garantir un support complet de la solution », poursuit Nicolas Mahé.

Les principaux cas d’usages de l’hyperconvergence sont les systèmes VDI (Virtual Desktop Infrastructure), les Clouds privé, public et hybride. Cette approche réduit les coûts d’exploitation, en confiant à un seul administrateur la gestion de toutes les ressources.

Un autre débouché réside dans les architectures de stockage dont la montée en charge devient difficile. « L’infrastructure hyperconvergente, très évolutive, permet d’étaler le stockage sur l’ensemble des silos du datacenter. Elle donne un nouveau souffle aux salles machines mais elle ne convient pas aux applications analytiques en temps réel ; ce n’est pas la panacée universelle », reconnaît-il.

La conteneurisation des applications promet de concentrer davantage de services encore, sur une même plateforme physique. Un taux de consolidation important est économiquement intéressant, mais du point de vue de la disponibilité des applications, c’est un risque important prévient toutefois Nicolas Mahé : « Si un serveur physique supporte cent VM, sa panne brutale provoquera l’interruption d’autant d’applications. Je vois très peu de clients en France dépasser les 50 à 60 VM par plateforme physique. Le ratio de 20 à 25 VM par serveur bi-processeur reste un standard pour avoir moins d’applications à relancer sur l’ensemble de la ferme de serveurs ».

Serveur 2U Lenovo x3650M5, la brique de base de l’infrastructure hyperconvergée
Serveur 2U Lenovo x3650M5, la brique de base de l’infrastructure hyperconvergée

La surveillance prédictive des sous-ensembles du serveur est une spécificité de Lenovo qui facilite la remontée d’alertes sur la mémoire RAM, les disques durs ou les alimentations (processeurs, connecteurs Dimm ou PCI, alimentation et ventilation). Couplée à la virtualisation, cette faculté limite les arrêts intempestifs d’un cluster. « Lorsqu’une barrette RAM donne des signes de faiblesse, l’outil d’administration Clarity de Lenovo prévient la console vCenter de VMware qui place le serveur d’une ferme en mode maintenance. Les VM peuvent redémarrer sur un autre serveur, via un script personnalisé conçu pour maintenir une activité continue des applications cruciales de l’entreprise ».

 


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ThinkPad 10, la tablette 10” du professionnel itinérant

 

Poids plume des tablettes de terrain, le modèle ThinkPad 10 offre jusqu’à 10 heures d’autonomie et un vrai clavier matériel aux utilisateurs sous Windows. Ce baroudeur pèse seulement 597 grammes, sans clavier. Son écran HD tactile réagit au stylet et affiche 1920×1200 pixels sur une diagonale de 25,65 cm. Il intègre un processeur Intel Atom Z8700 avec 2 ou 4 Go de RAM pour soutenir le système Windows en version 8.1 ou 10 Pro (32 ou 64 bits). Les fichiers sont préservés sur 64 ou 128 Go de stockage eMMC. La connectivité est complète avec les liens sans fil Wifi 802.11ac, NFC et Bluetooth 4.0, le port USB 3.0, la prise jack combiné Audio, la sortie HDMI, le connecteur Micro-SD et le module LTE, 3G/4G en option. Comptez à partir de 720 Euros, avec 2 Go de RAM et 64 Go de stockage eMMC.

 


Lenovo et Nutanix mettent l’infrastructure hyperconvergée à la portée des entreprises de toute taille

Les deux entreprises ont annoncé le 4 novembre un partenariat stratégique pour le développement et la distribution d’une nouvelle gamme d’appliances Lenovo hyperconvergées optimisées avec les logiciels Nutanix.

Faire converger les services de stockage, de serveur et de virtualisation en une appliance scale-out intégrée simplifie l’administration des datacenters et permet des économies de coûts IT importantes.

Cette solution conjointe, équipée des derniers processeurs Intel, promet des gains d’efficacité et d’évolutivité pour quasiment toutes les appli-cations, y compris les applications d’entreprise, les bases de données, la virtualisation des postes de travail et l’analyse de données (Big Data).