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Travail hybride : la France, pays où la demande serait la plus forte

La France serait le pays où la demande en travail hybride est la plus forte, selon  une étude d’Atlassian, « Reworking Work: Quantitative Research ».

Comment ont évolué le télétravail et le travail hybride sur l’année 2021 alors que le monde entier alterne entre télétravail imposé, retour sur site et rythme hybride ? Avec un pourcentage d’adhésion de 62 %, contre 49 % dans le reste du monde, la France serait le pays où la demande en travail hybride est la plus forte, chiffre cette étude. 

En France, le télétravail imposé a été supprimé courant juin 2021. Depuis, les entreprises sont libres de faire revenir leurs équipes sur place mais peuvent surtout décider de la fréquence, d’où cette appétence pour le travail hybride qui permet à chacun de choisir son environnement de travail. 

En 2020, il fallait s’organiser dans l’urgence, mais depuis, la tendance au télétravail et au travail hybride continue, si bien que les investissements dans le confort personnel augmentent. Les salariés sont 67% à avoir amélioré leur équipement pour le travail à distance. 

Cependant, bien qu’ils soient bien équipés et se sentent plus efficaces en travaillant de la sorte, les sondés semblent avoir moins confiance en leurs équipes par rapport à 2020. S’ils confirment, à 54 %, leur sentiment d’appartenance à une équipe soudée, ils sont nénamoins 45 % à déclarer qu’ils passent moins de temps à échanger avec leurs collègues. 33 % indiquent qu’ils participent de moins en moins à des sessions collectives, préférant ainsi avancer de façon isolée. Ce qui explique pourquoi la majorité d’entre eux souhaite mêler travail à distance et en présentiel.

 

*L’étude « Reworking Work: Quantitative Research » a été commandée par Atlassian et menée par PaperGiant du 28 juillet au 5 septembre 2021, auprès de 6 192 sondés dans six pays, ayant travaillé à distance au moins une fois durant les 12 derniers mois.

Les Français représentent 1 020 des personnes ayant répondu à la recherche quantitative. Les répondants étaient des collaborateurs travaillant 30 heures ou plus par semaine, âgés de 21 à 65 ans, issus d’entreprises de 250 employés ou plus avec une ancienneté d’au moins 6 mois.