Accueil Démat-Ged L’événement eFutura a fait le point sur l’identité numérique et les développement...

L’événement eFutura a fait le point sur l’identité numérique et les développement de FranceConnect

authentification numérique
Identité numérique

A l’occasion de son événement annuel « La Journée de la Transition Numérique », l’association eFutura organisait une table ronde intitulée « l’identité numérique, levier de la transformation numérique ». L’occasion de revenir en particulier sur FranceConnect.

L’identité numérique, enjeu important pour simplifier l’accès en toute confiance aux services de l’Etat : la première table ronde de la Journée de la Transition Numérique a été l’occasion de faire le point sur FranceConnect et sur les initiatives autour des solutions interministérielles sur l’identité numérique sécurisée. Lionel Fouillen, en charge des relations Partenaires FranceConnect, à la Direction Interministérielle du Numérique et de la Communication, a indiqué la feuille de route de FranceConnect. 

FranceConnect, le fédérateur d’identités

Créé par la DINSIC, ce fédérateur d’identités conçu par l’État permet à l’usager de s’identifier en ligne en utilisant l’un de ses comptes existants. 12 millions d’utilisateurs l’ont déjà adopté et peuvent l’utiliser sur plus de 500 sites publics, mais aussi sur des services du secteur privé comme les banques. L’objectif est que tous les services publics en ligne et un grand nombre de services privés proposent FranceConnect pour couvrir 25 millions d’utilisateurs d’ici 2022. A venir : AidantConnect qui permettra à un professionnel de réaliser des démarches en ligne pour le compte d’une autre personne. AgentConnect permettra aux agents publics de se connecter à leurs applications avec un identifiant unique, pour favoriser la transversalité au sein de l’État. L’Etat a pris un peu de retard sur ce point, a indiqué Lionel Fouillen. Avec ProConnect, les représentants d’une entreprise pourront effectuer des démarches en son nom. De nouveaux fournisseurs d’identité seront aussi progressivement proposés, notamment une carte nationale d’identité électronique (CNIE), afin de développer des usages en ligne nécessitant un niveau de sécurité plus élevé, ce qu’ont confirmé Frédéric Pichon, inspecteur de l’administration à la Direction du programme interministériel « identité numérique », et Philippe Jung, directeur Produit et Marketing de la Business Unit identité chez IN Groupe, nouveau nom de l’Imprimerie Nationale.
Interrogés sur le dispositif d’identité sur mobile Alicem, qui fait appel à la reconnaissance faciale, et sert à accéder à des services numériques, les intervenants ont plaidé pour cette version mobile, actuellement en test, rappelant que la reconnaissance n’était utilisée qu’une seule fois, et que si le citoyen le désirait, il pouvait se rendre dans une préfecture pour être identifié par un agent.

Stéphanie de Labriolle, Public Relations & International Relations de la Secure Identity Alliance (SIA), une organisation dédiée « au soutien de la création d’une identité légale et digne de confiance pour tous », a longuement parlé, de son côté, d’OSIA, un ensemble d’interfaces (API) standard ouvert complètement disponible depuis juin dernier. Il permet une connectivité transparente entre tous les composants de l’écosystème de gestion des identités, indépendamment de la technologie, de l’architecture de la solution ou du fournisseur. L’organisation est très présente en Afrique.