(AFP) – La propagation du virus informatique a été stoppée, a indiqué jeudi le groupe pharmaceutique Pierre Fabre, troisième laboratoire français, après avoir été victime d’une cyberattaque ayant entrainé l’arrêt d’une « grande partie » de sa production.
« Moins de 24 heures après l’attaque informatique », mercredi matin, « la propagation du virus informatique est totalement circonscrite. En parallèle, les opérations de remédiation (réparation, ndlr) ont démarré dès le 31 mars pour permettre un retour progressif à la normale« , indique l’entreprise basée dans le Tarn.
Le système informatique du groupe a été « immédiatement mis en veille pour éviter la propagation du virus. Cela a entrainé l’arrêt progressif et provisoire d’une grande partie des activités de production, à l’exception du site de production d’actifs pharmaceutiques et cosmétiques de Gaillac dans le Tarn« , précise la direction dans un communiqué.
Le groupe assure que la disponibilité de ses produits auprès des patientset des consommateurs « continue à être assurée. Le site de distribution de médicaments d’Ussel (Corrèze) assure notamment la distribution des traitements anticancéreux qui sont livrés directement aux pharmaciens ou aux hôpitaux« .
L’entreprise n’a pas communiqué sur l’origine de la cyberattaque et un éventuel dépôt de plainte.
Pierre Fabre, groupe non coté en Bourse, a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros en 2020, dont 65% à l’international. Il compte plusieurs segments d’activité, la dermo-cosmétique constituant la majorité de ses ventes (environ 60%). Le groupe s’est développé à l’international mais reste très implanté dans le Tarn, avec des sites industriels près de Castres et de Lavaur notamment.