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Covid-19 : possible fermeture des écoles ? Pour Audrey Richard, présidente de l’ANDRH,  » L’entreprise est obligée d’accepter le télétravail dégradé pour les salariés ayant des enfants à gérer à la maison »

Alors que Emmnanuel Macron devrait annoncer de nouvelles mesures de restriction ce soir face à la flambée épidémique, le recours au télétravail massif devrait être encore renforcé dans les entreprises privées et dans le secteur public.

Un constat : le nombre de cas positifs pour 100 000 habitants (alias le taux d’incidence) continue d’augmenter au niveau national dans toutes les tranches d’âge. 62 départements ont aujourd’hui un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte, soit 20 de plus que la semaine passée.

Un nouveau conseil de défense est donc prévu ce mercredi 31 mars, dont on connaîtra ce soir les nouvelles mesures pour contrer l’épidémie : départements supplémentaires en confinement, avance des vacances scolaires – ou fermeture des écoles – dans les trois régions les plus touchées par le virus, ou bien confinement strict, comme le premier du mois de mars 2020…

Que peuvent craindre les salariés ? « Tout le monde redoute la fermeture des écoles« , nous commente Audrey Richard, présidente de l’ANDRH, l’Association nationale des directeurs des ressources humaines, que nous avons intérrogée ce matin sur ces possibles mesures. « Ce que je peux dire, c’est qu’aujourd’hui les mesures ne touchent pas que les salariés, mais l’ensemble de la famille. »  La responsable évoque la difficulté pour les parents de télétravailler, et même de travailler sur site quand cela est nécessaire, alors que les enfants sont à la maison, ce qui est déjà le cas, avec certaines écoles d’ores et déjà fermées. « Si nous revenons sur le mode du premier confinement, ceux qui ne peuvent pas télétravailler seront probablement arrêtés avec un arrêt de travail dérogatoire et l’on va remettre au chômage partiel certaines personnes. », dit-elle. « Nous nous remettrons en télétravail le plus possible avec la difficulté de le faire 5 jours sur 5. Pour les salariés ayant des enfants devant restés à la maison, l’entreprise accepte le travail dégradé, car c’est grâce à cela que l’enteprise va pouvoir poursuivre son activité, son business. »