(AFP) – Bruxelles a annoncé mardi l’ouverture d’une « enquête approfondie » sur le rachat pour 61 milliards de dollars de l’entreprise VMware par le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom, invoquant des craintes pour la concurrence.
La Commission européenne a expliqué dans un communiqué qu’elle craignait que la fusion « restreigne la concurrence sur le marché de certains composants (hardware) qui interagissent avec les logiciels de VMware« . « Il pourrait en résulter une hausse des prix, une réduction du choix et une baisse de l’innovation pour les clients professionnels et, en fin de compte, pour les consommateurs« , a souligné la Commission dans un communiqué.
Le projet de fusion entre ces deux groupes basés aux Etats-Unis avait été annoncé le 26 mai.
Il a été notifié le 15 novembre à la Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l’UE. L’exécutif européen dispose à présent de 90 jours ouvrables, soit jusqu’au 11 mai 2023, pour prendre une décision. L’ouverture d’une enquête approfondie ne préjuge pas de l’issue de la procédure.
Broadcom ambitionne d’élargir ses activités. En intégrant VMware, il entend devenir un prestataire global pour les entreprises, avec la capacité de leur proposer à la fois ses semi-conducteurs et des infrastructures Cloud. Le PDG de Broadcom, Hock Tan, entend faire de la nouvelle entité combinée « un leader des infrastructures technologiques« .
