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De nouvelles données d’iCIMS révèlent que le salaire reste le critère n ° 1 pour de 72 % des jeunes diplômés à la recherche de leur premier emploi

Un travail qui ait du sens (49 %) et les possibilités d’évolution (44 %) arrivent en deuxième et troisième position, selon l’édition 2023.

iCIMS annonce les résultats de son étude annuelle réalisée en France, en Angleterre et aux Etats-Unis auprès de jeunes diplômés en 2023. Cette étude montre qu’ils s’éloignent des entreprises ayant de mauvaises conditions de travail ou qui ne répondent pas à leurs attentes et qu’ils recherchent des opportunités d’évolution de carrière.

Le salaire annuel attendu par les jeunes diplômés français est de 29 600 € brut par an. Comme en 2022, il y a une différence pour le salaire attendu entre les jeunes diplômés homme et femme (2 700 € de différence par an) : en moyenne, les hommes attendent un salaire annuel de 31 200 € et les femmes de 28 500 €. Cet écart a cependant diminué. Il était de 4 600 € en 2022.

En France, le salaire reste l’élément essentiel dans la recherche d’un premier emploi pour 72 % des répondants. 44 % des jeunes diplômés ne postuleront pas à une offre d’emploi si le salaire n’est pas mentionné. La tendance est équivalente en Angleterre (46 %) et aux Etats-Unis (43 %).

Hormis le salaire qui est le critère n°1, les critères les plus importants pour les jeunes diplômés français pour postuler sont un travail qui ait du sens (49 %), des possibilités d’évolution professionnelle (44 %) et la flexibilité des horaires (43 %). 35,4% des candidats français sont prêts à démissionner si le poste ne correspond pas à leurs attentes. Cette observation est encore plus vraie pour les femmes (38 %). Ce chiffre est bien plus élevé qu’en Angleterre (23 %).

Pour les étudiants américains, outre le salaire, les deux principaux critères pris en compte pour décider de postuler ou non sont les possibilités d’évolution professionnelles (44 %) et la stabilité de l’entreprise/la sécurité de l’emploi (36 %).

Près de deux tiers des étudiants anglais (62 %) disent que le salaire est le facteur le plus important lorsqu’ils envisagent de postuler à un emploi. Outre le salaire, 37 % déclarent que le facteur le plus important qu’ils prennent en considération est le type de travail, 35 % les possibilités de croissance et d’avancement, 33 % les horaires de travail flexibles et 25 % la stabilité de l’entreprise et la sécurité de l’emploi.

La diversité est un facteur important pour les jeunes diplômés français : 36,50 % d’entre eux recherchent une entreprise mettant en avant la diversité dans son processus de recrutement. 32 % d’entre eux apprécient que l’entreprise promeuve la diversité sur son site carrière, ses réseaux sociaux, etc.

Les jeunes diplômés français s’attendent à ce qu’un processus de recrutement dure moins de 4 semaines (3,89 semaines). Pour les diplômés américains, l’estimation est légèrement plus basse, ils s’attendent à trois semaines ou moins, depuis le dépôt de la candidature jusqu’à la réception de l’offre.

iCIMS a interrogé les étudiants sur un sujet parfois clivant : ChatGPT ! 51,2 % des jeunes diplômés français n’ont pas l’intention d’utiliser ChatGPT pour postuler contre 33 % en Angleterre. Néanmoins, ils sont déjà 14,9 % à l’avoir déjà utilisé contre 8,6 % pour l’Angleterre. 47 % des jeunes diplômés américains souhaitent l’utiliser mais ne savent pas comment faire pour écrire une lettre de motivation ou leur CV.

Parmi les compétences et soft skills, les jeunes diplômés français estiment que la capacité d’adaptation arrive en priorité pour obtenir un emploi, suivie ensuite par l’organisation et la gestion du temps, et la créativité et l’innovation. Outre-manche, c’est la communication impactante (47 %) qui arrive en tête, puis la résolution de problèmes (42 %) et (ex aequo) la capacité d’adaptation (35 %) et l’organisation et la gestion du temps (35 %). Concernant les étudiants américains, eux aussi placent la communication en priorité (18 %), arrivent ensuite les techniques liées à l’industrie (15 %) et la résolution de problèmes (13 %).

Afin de maximiser leurs chances d’être recrutés, les candidats français préfèrent postuler à différents types de postes (45,40 %). Arrive juste après, ceux qui envisagent de continuer leurs études pour obtenir un diplôme supplémentaire (43,30 %), permettant ainsi de sécuriser leur avenir.

« Les jeunes diplômés de 2023, sont plus attentifs, mieux renseignés et ont accès à l’information plus facilement. Pour ces talents, il est plus facile de repérer les incohérences en matière de culture d’entreprise. Il est donc très important d’être honnête sur sa culture d’entreprise et ce que l’on montre sur son site carrière ou ses réseaux sociaux » explique Amandine Reitz, DRH EMEA chez iCIMS. “ Cette promo 2023 – mais également les jeunes talents – est à la recherche de processus de recrutement rapides, d’un travail qui ait du sens, de perspectives d’évolutions et de transparence salariale. Les entreprises doivent s’adapter à cette tendance pour continuer à se démarquer.”

Méthodologie : cette enquête a été commanditée auprès de Censuswide qui a récolté les données de 1 000 jeunes diplômés français entre le 27 avril et le 5 mai 2023. L’étude a été réalisée à partir de l’envoi d’un questionnaire par email. Censuswide a récolté également des données sociodémographiques comme le genre, l’âge et la région d’habitation. Les données ont été pondérées pour être facilement analysées et plus représentatives.