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Schneider Electric combine .NET et Open Source

Prestataire :
Origine : Evolution
Nom de la société cliente : Schneider Electric
Catégorie Métier : Industrie
Type(s) de projet : Développement d'applications
Réalisation : Interne
Date de mise en service : 30/11/-0001
Site web : http://
Budget : Moins de 25 000
Actions effectuées : Conseil, graphisme, developpement, integration, administration

Afin de réduire les délais de développement, Schneider Electric a privilégié l'utilisation de composants au développement spécifique pour enrichir sa plate-forme .NET. Cette approche a changé radicalement la façon de travailler des développeurs, ces derniers consacrant désormais plus de temps à la qualification des composants tiers, tous en open source, qu'àl'écriture de code.

Besoins

Leader mondial dans la gestion de l'électricité et des automatismes, Schneider Electric fournit à ses clients des applications pour les aider dans la sélection de produits de son catalogue, ainsi quedans l'assemblage et le chiffrage de solutions. Au total, la plate-forme comportait 16 logiciels, articulés autour d'une base de produits qui regroupe environ 100 000 références. Distribués gratuitement sur CDROM auprès de plus de 1,5 million d'utilisateurs, cette suite de logiciels porte l'image de la société. Conçue dans les années 90, ses technologies frisaient l'obsolescence. Schneider Electric décide donc en 2001 de revoir complètement sa suite et adopte alors la plate-forme .NET de Microsoft.

Contraintes

« Nos clients sont majoritairement équipés de Windows, explique Patrick Sztulzaft, Gérant des produits catalogue électronique, pour justifier ce choix. Mais ils n'ont pas forcément la même version. Pour nous affranchir des problèmes de compatibilité liés au déploiement sur des versions hétérogènes, .NET et son « smart client » nous est apparu comme la meilleure solution ».

Solutions

Après une longue phase d'étude et de spécification, Schneider Electric adopte une architecture SOA composée d'un socle sur lequel viennent se greffer des modules applicatifs. Les développements débutent réellement en 2004 avec Visual Studio.NET 2003. Cependant, en cours de projet, Schneider Electric n'hésite pas à rejoindre le programme TAP de Microsoft pour migrer de version et bénéficier des fonctions avancées de la Visual Studio 2005 en matière de synchronisation (les logiciels sont prévus pour fonctionner en mode connecté ou déconnecté) et de localisation (l'offre logicielle est déployée dans 50 pays en 20 langues). Mais même avec cette dernière version, Schneider Electric était loin de couvrir tous ses besoins. Pour minimiser les coûts et réduire les délais de développement, la société avait en effet décidé de privilégier les composants disponibles sur le marché aux développements sur mesure. Or, dans sa dernière mouture, Visual Studio présente des lacunes, notamment en termes de modélisation. Et, c'est donc ainsi que, pour compléter son environnement de développement, la société a mixé des composants open source à .NET : NDoc pour la génération de documentationsur le code, httpdownloader et updaterblock de gotdotnet pour la mise à jour via le Web, ou encore NUnit, FXCop, NCover, NDepends et NBrowser pour les tests unitaires et fonctionnels. « Cet enrichissement de la plate-forme .NET nous a permis de nous détacher des contingences purement techniques pour nous focaliser sur les développements métier qui apportent réellement de la valeur ajoutée à notre offre logicielle, explique Alain Fuss, Directeur du programme de renouvellement des logiciels. Cette ouverture de .NET à des composants tiers est d'ailleurs une des grandes richesses de la plate-forme. Elle nous a permis de réduire considérablement les délais de développement. Nous passons désormais plus de temps à sélectionner et qualifier les composants qu'à écrire du code.