Accueil Expert AVIS D’EXPERT – 10 bonnes résolutions numériques pour une année 2025 sécurisée

AVIS D’EXPERT – 10 bonnes résolutions numériques pour une année 2025 sécurisée

 

La cybersécurité est devenue un enjeu majeur dans un monde où les cyberattaques augmentent de manière exponentielle. Les hackers l’ont bien compris : pour maximiser leurs chances de succès, ils exploitent les émotions humaines. C’est pourquoi ils misent énormément sur l’ingénierie sociale. Avec la professionnalisation de la cybercriminalité et l’essor de l’IA, les attaques d’ingénierie sociale sont devenues de plus en plus sophistiquées et convaincantes. Il est donc de plus en plus difficile de distinguer les messages authentiques des tentatives de phishing. Par ailleurs, la multiplication des canaux de communication numérique accélère la propagation des menaces.

Une liste de bonnes pratiques de Anis Ben Mbarek, Presales Team Lead, Westcon, pour nos lecteurs. Westcon-Comstor est un fournisseur mondial de solutions technologiques et un distributeur spécialisé dans la distribution de solutions de cybersécurité, de réseaux, de centres de données et d’infrastructures en nuage.


Il est essentiel d’adopter des pratiques exemplaires pour protéger les systèmes et les informations. Face à la montée des failles de sécurité, les services informatiques tentent désormais d’imposer le concept Zero Trust, modèle, qui considère que personne n’est totalement fiable sur un réseau, est de plus en plus adopté par les entreprises. 

1 – Former les employés : la première ligne de défense contre les cybermenaces

Les collaborateurs constituent la première ligne de défense. Investir dans des formations régulières permet de les aider à reconnaître les e-mails de phishing, comprendre l’importance des mots de passe complexes et adopter des comportements prudents face aux menaces numériques. Selon un rapport de SlashNext, les attaques de vol d’informations d’identification ou attaque par phishing ont fait un bond spectaculaire en 2024, augmentant de 703 %.  

2 – Mots de passe : la clé d’une sécurité renforcée 

Mais comment faire pour s’assurer que son mot de passe est véritablement in-cra-qua-ble ? Selon les recommandations récentes du NIST, il n’est plus nécessaire de mélanger systématiquement majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Une phrase de passe comme “LeChienAimeLesBiscuits !” peut être tout aussi sécurisée qu’un mot de passe comme “MotDePasse123#”, tout en étant plus facile à mémoriser. Ce qui compte vraiment, c’est la longueur : plus le mot de passe est long (au moins 12 caractères), plus il devient difficile à craquer. 

3 – Authentification à deux facteurs : une double protection essentielle

L’authentification à deux facteurs (2FA) ajoute une couche de sécurité supplémentaire pour protéger les comptes en ligne. En complément d’un mot de passe, la 2FA requiert une validation supplémentaire, généralement un code unique envoyé sur un smartphone ou un autre dispositif. Cette méthode à deux étapes rend les comptes beaucoup plus difficiles à pirater, même en cas de compromission du mot de passe. 

– Chiffrement des données : verrouiller l’accès aux informations sensibles

Le chiffrement est essentiel pour rendre les informations inaccessibles en cas de vol. Il existe deux principaux types de chiffrement : le chiffrement symétrique (une seule clé) et le chiffrement asymétrique (deux clés). Que ce soit pour les données au repos (stockées) ou en transit (en cours de transmission), il est impératif d’utiliser une combinaison de ces deux méthodes pour renforcer la sécurité des données.

5 – Mises à jour logicielles : un bouclier contre les vulnérabilités

Les mises à jour corrigent les vulnérabilités connues dans les systèmes et applications. L’automatisation de ce processus permet d’éviter les retards et de maintenir une protection optimale. 

– Limiter l’accès aux données : appliquer le principe du moindre privilège

Appliquer le principe du moindre privilège : chaque employé ne doit avoir accès qu’aux informations nécessaires à son travail. Cette mesure limite les risques en cas de compromission d’un compte utilisateur. 

– Sauvegardes régulières : filet de sécurité en cas de crise

Les sauvegardes sont un meilleur allié en cas de perte ou d’attaque, comme un rançongiciel. Il est essentiel de les stocker dans des lieux sécurisés et de tester leur restauration périodiquement pour garantir leur efficacité.

8 – Logiciels de sécurité : des outils essentiels pour une défense proactive

Antivirus, pare-feu, outils de détection des menaces… Ces solutions doivent être correctement configurées et régulièrement mises à jour pour une protection optimale.

9 – Surveillance et audits : détecter et corriger les failles rapidement

La supervision continue permet de détecter rapidement tout comportement anormal, comme une tentative d’intrusion, une fuite de données ou une défaillance matérielle. Par exemple, un système de surveillance peut détecter une augmentation inhabituelle du trafic réseau ou un accès non autorisé à des fichiers sensibles. Les audits de sécurité, quant à eux, permettent d’évaluer l’efficacité des pare-feu, des systèmes de détection d’intrusion et des politiques de mots de passe. En identifiant les vulnérabilités, il est possible de mettre en place des correctifs et de renforcer la sécurité globale du système.

10   – Conformité réglementaire : un pilier de confiance et de légalité

Le respect des réglementations en vigueur, tel que le RGPD, est non seulement une obligation légale, mais aussi une démarche proactive pour instaurer un climat de confiance avec les clients et partenaires. Adopter des politiques claires et documenter les procédures permet de rester conforme.

En 2025, la cybersécurité ne peut plus être une option. Ces dix bonnes résolutions constituent un socle indispensable pour protéger les systèmes, les données et la réputation. En les adoptant, il est possible de renforcer non seulement la sécurité, mais aussi la confiance des collaborateurs, clients et partenaires. Il est temps d’agir pour un avenir numérique plus sûr.