Atos annule son projet d’augmentation de capital lancé l’été dernier, alors qu’il connaît de grosses difficultés financières.
« Compte tenu de l’évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d’augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d’euros ne sont plus réunies », a indiqué le groupe dans un point sur sa situation financière.
Le groupe français a demandé « la désignation d’un mandataire ad hoc » pour mener les « discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière ».
Le groupe indique poursuivre ses discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky pour lui céder une partie de ses activités. Parallèlement, dans le cadre d’un possible rachat de l’activité Big Data & Security (BDS), Atos et Airbus sont dans la phase de « due diligence ».
Le projet d’augmentation de capital faisait partie d’un ensemble plus large de mesures destinées à sortir Atos d’une grave crise financière.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire est sorti du bois et a indiqué aux Echos qu’il ne laisserait pas tomber les activités industrielles d’Atos, qui représentent « des dizaines de milliers d’emplois« . Il a assuré également que l’Etat veillera à préserver les activités stratégiques du groupe, en particulier l’entité BDS (Big Data & Security).
