Atos a enfin choisi : c’est Onepoint

Atos en crise

Le Conseil d’administration d’Atos a décidé de poursuivre avec la proposition de restructuration financière soumise par le consortium Onepoint composé de Onepoint, Butler Industries et Econocom, ainsi que d’un groupe de certains créanciers financiers de la société.

Pour le Conseil d’administration d’Atos, la proposition reçue par le consortium Onepoint « est la mieux orientée en matière d’intérêt social de la société », est « globalement conforme aux principaux paramètres financiers présentés en avril » par Atos, enfin bénéficie « du soutien d’un grand nombre de créanciers financiers d’Atos. »

Atos juge que la proposition de Onepoint assure « une structure de capital plus solide » et apporte notamment des liquidités financières adéquates pour financer l’activité. Elle a également le soutien d’un « grand nombre de créanciers financiers », indique l’entreprise, et assure ainsi avec « plus de certitude » la conclusion d’un « accord définitif » de restructuration financière.
Atos dit travailler avec le consortium pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière « qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d’une procédure accélérée dédiée d’ici juillet 2024. »

L’entreprise examinait depuis début juin deux propositions de restructuration financière dans le cadre de la procédure de conciliation : EPEI en partenariat avec Attestor Limited (le « consortium EPEI ») et le consortium Onepoint. La proposition du consortium Onepoint comprend, « sous réserve d’ajustements finaux », 2,9 milliards d’euros de dette existante à convertir en fonds propres ; 1,5 milliard d’euros de nouveaux fonds sous forme de dette (dont 300 millions d’euros de garanties bancaires) et 250 millions d’euros de nouveaux fonds en fonds propres (175 millions d’euros provenant du consortium Onepoint, pour 21 % des fonds propres entièrement dilués et 75 millions d’euros provenant des créanciers, pour 9% des fonds propres entièrement dilués.