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Vers une architecture globale

L'intégration du module de e-commerce avec l'ERP est vitale pour toutes les applications et pas uniquement pour l'ERP. En effet, un stock qui n'est pas à jour et c'est la vente d'un article qu'on ne possède plus, d'où problème. À l'inverse, une entrée en stock non répercutée sur le site de e-commerce et c'est une vente ratée. Par nature, l'ERP centralise les données vivantes telles que les stocks, les encours clients etc. Il est donc nécessaire de connecter l'application de e-commerce le plus possible en temps réel avec l'ERP. Cette connexion concerne :

  • Le catalogue produits, exporté depuis l'ERP vers le logiciel de e-commerce ;
  • La mise à jour des stocks à partir des stocks virtuels de l'ERP ;
  • La liste des catégories et des subdivisions produits ;
  • Les commandes clients passées depuis le site de e-commerce vers l'ERP. Il convient de n'importer que les nouvelles commandes. À ce niveau, il faut également identifier les clients déjà existants dans l'ERP, les mise à jour éventuelles de ces clients existants (nouvelle adresse de livraison par exemple) ;
  • Les lignes de commandes correspondant à la commande doivent comporter les remises et promotions éventuelles, qui doivent être rapatriées également dans l'ERP, pour permettre d'établir la facture client. De même, les quantités serviront à décrémenter le stock théorique évoqué plus haut et à éventuellement déclencher une commande de réapprovisionnement;
  • Enfin, en cas de blocage de la commande au sein de l'ERP pour une raison quelconque (produit référencé par erreur ou avec un stock inapproprié, par exemple), les informations de back-order doivent être communiquées en sens inverse à l'application de ecommerce.

Chez Synolia, on a mis au point une solution baptisée OscXchange. Plus qu'un simple connecteur, celle-ci intègre la solution de ecommerce en elle-même, de la création de la charte graphique au pdf téléchargeable. « Si, pour une raison quelconque, la synchronisation ne peut se faire (coupure des communications, par exemple, parce que la synchronisation passe forcément par une connexion internet), le site continue à vendre des produits en fonction de la dernière synchronisation qui a été faite, c'est-à-dire qu'il va écouler son stock et lorsque les communications sont rétablies, les modifications sont prises en compte dans les deux sens » précise Pascal Brunel.

Les stocks peuvent être synchronisés en quasi-temps réel. Cependant, la mise en oeuvre d'une synchronisation de ce type nécessite des architectures très lourdes et coûteuses et la plupart du temps elle n'est pas forcément nécessaire. Si le temps réel n'est pas indispensable, la synchronisation se fait à intervalles réguliers, par exemple toutes les semaines pour un catalogue de produits, toutes les 5 minutes pour les commandes et une fois par jour pour les tarifs.