Global Knowledge a décroché l’accord car il était le seul à posséder à la fois des compétences poussées Cisco (label CLSP) et Microsoft (label CPLS). Leurs connaissances WAN plus un statut officiel de formateur, leur permet donc de proposer une nouvelle formation de niveau avancé développée par les soins de Microsoft. Cet enseignement est dispensé sur cinq jours. Fait nouveau, la formation intègre la mutation du monde de la téléphonie en s’adressant à la fois aux spécialistes de la communication WAN comme aux experts de la communication sous IP côté applicatif. Ce sont des profils issus de sérails différents qui doivent pourtant aujourd’hui avoir les doubles compétences afin de concevoir une véritable infrastructure VoIP qui tienne la route en considérant tous les aspects du sujet. Ce mélange d’élèves d’origines différentes impose la présence sur ce cours de deux spécialistes, qui interviennent en fonction de la nature des ateliers. Un instructeur chevronné sur “la VoIP versus WAN” et un autre, compétent sur les applicatifs. “C’est une formation essentiellement pratique qui apporte des compétences de mises en oeuvre, de problématiques de configuration, sous la forme de workshop”, explique Régis Laurent. Et d’achever : “Il existe un autre cours qui cette fois part du point de vue Cisco et notamment de l’application Cucimoc, pour expliquer comment intégrer de l’OCS dessus en deux jours.”
Microsoft creuse peu à peu son sillon dans le champ de la VoIP et ne tient pas à s’arrêter là… Car les fonctions proposées par son interface recoupent déjà certaines proposées par les applications situées sur les matériels des équipementiers. Pourquoi pas à terme un PBX IP purement Microsoft après tout ?
En attendant, il existe des solutions open source, avec notamment Asterisk en France. Aux côtés des deux grands, Proformatique et Wispe, qui proposent des formations certifiantes pour cet équipement open source, il existe une myriade de sociétés qui travaillent sur des formations Asterisk de premier niveau comme Neotiq, spécialiste en VoIP. “On propose la base, le démarrage, l’installation soit les commandes Linux quotidiennes, l’administration, la gestion des comptes, la messagerie vocale, le fax to mail, la gestion des files d’attente… Généralement, Asterisk est préféré par les petites structures car le coût de revient est sans commune mesure avec celui d’une solution commerciale du marché. La plupart du temps les utilisateurs d’Asterisk ne cherchent pas à interconnecter leur infrastructure à OCS car souvent leurs besoins ne sont pas les mêmes que ceux des plus grandes entreprises”, constate Stéphane Lavaud, cofondateur de la structure
