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Un marché de plus en plus concurrentiel

Nous avons aussi bien les pures players SaaS qui sont nés pour ces services logiciels (ex. : Salesforce, Processone, Google) et les éditeurs classiques qui s’adaptent au SaaS. Sur certains marchés comme la messagerie, la collaboration, voire l’ERP/CRM, les éditeurs 100 % SaaS prennent une belle place. Le prochain marché majeur à s’ouvrir sera la bureautique. Là, Google renforce son offre Google Apps et Google Docs en attendant l’arrivée de Microsoft Office Web Apps qui se place sur une approche mixte : S + S, desktop/serveur + services en ligne. Le plus délicat pour ces éditeurs classiques est de prendre le virage SaaS sans casser leur marché de ventes de licences. Mais ce n’est ni demain, ni après demain que les logiciels à déploiement local seront obsolètes de par l’écrasant existant, mais aussi les problèmes d’interopérabilité et de sécurité non encore résolus. Cela correspond aussi à une logique interne à la DSI : garder l’intégrité du service informatique car en passant au SaaS, ledit service perd une partie de son utilité.

 

Quels bénéfices pour l’utilisateur
La DSI doit se poser une autre question : quels bénéfices pour l’utilisateur. Si le Cloud et le SaaS permettent aujourd’hui de passer d’une approche capex à de l’opex, on n’investit plus dans l’achat logiciel mais dans du fonctionnel, et pour l’utilisateur, les changements sont doubles. Il faut minimiser l’impact pour celui-ci, notamment sur l’expérience utilisateur. Cela permet une mobilité accrue des équipes du fait que le logiciel SaaS n’est plus lié à une machine. L’utilisateur accédait à son service en ligne tout le temps, de n’importe où : maison, bureau, en déplacement. C’est un changement important, notamment dans le cadre du télétravail. Pour les petites entreprises ou celles récemment créées, le SaaS permet d’utiliser ce qu’il lui faut de services et de s’adapter au fur et à mesure, sans acheter une licence en dur. Le coût sera alors plus pertinent.

Cependant, il faut qualifier chaque service, définir un cahier des charges précis des logiciels, des fonctions que l’on souhaite passer en SaaS. “Il (le service) doit répondre à des critères et il faut les évaluer”, précise Bruno Marty. Mais c’est clairement une orientation de la future DSI. Il ne faut pas choisir un logiciel sur le seul argument qu’il est SaaS.