Zimbra a été le premier du genre sur le marché il y a quatre ou cinq ans, suivi, par Zarafa, éditeur du logiciel du même nom, d’OBM, de la SSII française Linagora et Open Exchange. “C’est vrai, Lotus Notes, date d’apparition oblige, s’est taillé la part du lion avant d’être rejoint puis légèrement dépassé par Microsoft, explique Brian Joseph, PDG de Zarafa. Mais à l’heure actuelle, les parts de marché, en termes d’installation, de ces deux serveurs ont tendance à stagner, voire à baisser. Nous y voyons une opportunité très intéressante”. Premiers marchés ciblés : les fournisseurs de solutions d’hébergement et les entreprises et organismes gouvernementaux. “Zarafa ne cible pas les PME, continue Brian Joseph, mais plutôt les sociétés spécialisées en solutions applicatives hébergées. Notre stratégie à l’air de fonctionner. Nous enregistrons une croissance de 10 % par an auprès des administrations, surtout celles équipées d’infrastructures Linux”. Une stratégie logique si l’on considère Zimbra, le pionnier du secteur, acquis par Yahoo en 2007, qui n’a jamais exploité le potentiel du progiciel avant de le revendre à VMware en janvier dernier. VMware le fournira sans doute sous forme de suite tout en un avec ses outils de virtualisation ou par son réseau de distribution, voire les deux.
Office Communication Server intègre les fonctions de base même des PBX IP
Alors face à tout ceci, Microsoft peut-il espérer faire le poids et ce, même si son point fort est le marketing ? Le passage en tant que concurrent direct des leaders sur le marché de la téléphonie va être difficile pour ce challenger. Et pourtant,…