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Trois facteurs anxiogènes

Voilà pour les points forts. Pour les freins, il faut compter avec la bande passante limitée et l’instabilité des réseaux dans certains pays spécifiques, les réglementations régissant la protection des données personnelles qui varient selon les pays, les attentes en termes de rapidité de déploiement et les capacités de certains fournisseurs peuvent décourager de futurs acquéreurs, les inquiétudes liées aux besoins d’intégration avec les ERP et systèmes cibles, la flexibilité et la capacité de personnalisation limitée et plus difficile à mettre en oeuvre et, évidemment, le fait que les solutions sur site sont souvent opérationnelles et satisfaisantes. “Lorsqu’on place les documents à l’extérieur de l’entreprise, les risques les plus pessimistes concernent le lieu d’hébergement (contexte géopolitique), l’identité des dirigeants de la société d’hébergement, la garantie de pérennité (retrouver ses documents dans 20 ans), de fiabilité (retrouver systématiquement tous ses documents) et de confidentialité (documents revendus ou diffusés à des concurrents)”, ajoute Martine Joulia- Cubizolles, directrice générale de Novaxel.  Dans le même registre, Primobox rappelle une étude réalisée en juin 2012 par NetMedia Europe pour Microsoft, et qui indique que les principaux facteurs anxiogènes à l’adoption de solutions de dématérialisation dans le cloud sont la qualité de service du fournisseur, les enjeux liés à la sécurité des données et la volonté de ne pas externaliser. La même étude met en évidence qu’une fois le cloud adopté, 91% des entreprises se déclarent pleinement satisfaites du service. “La mise en place de normes (NF Z42-025, NF Z42- 013, etc.) ou de labels comme ceux de la FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance) confère une caution qui rassure les entreprises et démontre également que l’on peut faire confiance aux solutions certifiées et à leurs éditeurs”, précise Xavier Lainé.