Tout est synchronisé

Lors de la mise en place des premiers BlackBerry, “Le push des messages vers le BlackBerry s’effectuait uniquement à partir du PC de l’avocat vers son BlackBerry, La notion de serveur BlackBerry n’existait pas”. La situation est aujourd’hui différente, car chaque bureau possède son serveur BES, acquis auprès de RIM (constructeur du BlackBerry). La synchronisation entre le serveur et le terminal mobile concerne aussi bien la messagerie que l’agenda, les notes, les contacts, etc. Le collaborateur récupère ses messages, ses rendez-vous sur son BlackBerry. Il n’est ainsi jamais (ou presque) coupé du bureau. Cela apporte une réelle souplesse pour l’avocat qui est en déplacement ou en rendez-vous.
“Les avocats peuvent ainsi travailler en “mode” nomade, consulter leurs messages (pièces jointes), leur agenda, leurs contacts… Nous sommes capables de gérer une flotte de 135 terminaux à distance, couper l’accès et détruire toutes les données d’un BlackBerry en cas de vol, de perte”, précise Christophe Tanguy. D’autre part, en cas de chute du serveur B.E.S, il est toujours possible de faire du PIN à PIN (échange de message de BlackBerry à BlackBerry sans passer par le serveur Exchange). Ce procédé est essentiel pour des questions de maintenances informatiques. Par ailleurs, aucune redondance n’est prévue du serveur BlackBerry, contrairement aux serveurs Exchange qui sont doublés. Cela n’a pas été jugé critique car un serveur BlackBerry peut être réinstallé en moins d’une heure. La sécurité est un élément crucial pour Latham & Watkins, même si aucun système de sécurité n’est fiable à 100 %.