L’autorité de contrôle peut demander à une entreprise de fournir des preuves de conformité dans des délais très courts. Le non-respect du RGPD peut entrainer des amendes qui vont de 10 à 20 millions d’euros, ou de 2 à 4 % du chiffre d’affaires total, selon le montant le plus élevé des deux.
La CNIL a annoncé en avril dernier la fin de la période de transition pour 2019. Elle dit désormais vérifier pleinement le respect des nouvelles obligations et nouveaux droits issus du cadre européen (analyse d’impact, portabilité des données, tenue d’un registre des traitements et des violations) et tirer, au besoin, toutes les conséquences en cas de constatation de manquements. S’agissant de son programme annuel des contrôles qui représente environ un quart de ses investigations, la Commission a souhaité concentrer son action cette année sur trois thèmes : le respect des droits des personnes (en 2018, environ 73% des plaintes reçues par la CNIL portaient sur le non-respect de l’exercice d’un droit), le traitement des données des mineurs, la répartition des responsabilités entre responsable de traitements et sous-traitants.







