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Quatre types de volumétrie

“On peut considérer quatre usages liés à la volumétrie”, détaille Philippe Genty, MFP & ScanJet marketing category manager chez HP France. “Jusqu'à 350 pages par jour, les MFP ou scanners d'entrée de gamme sont disponibles pour les volumes réduits, et adaptés pour des tâches de numérisation généralement effectuées dans les bureaux. Jusqu'à 2 000 pages par jour, des scanners de moyen volume sont partagés par les groupes de travail ou dans un usage départemental. Dès que l'on atteint les 5 000 pages par jour, les scanners haut-volume sont des équipements dédiés, généralement confiés à des opérateurs spécialisés. Enfin, pour les volumes de numérisation supérieurs à 5 000 pages par jour, des scanners de production sont nécessaires”. “Au-dessus de 50 pages par jour, il vaut mieux passer sur un scanner d’entrée de gamme”, préconise Aline Saponara, Key account manager chez Kodak Document Imaging. “Audessus, on monopolise le multifonction, une ressource qui est censée être partagée par tout le monde”. Même remarque de la part de Pascal Handy, directeur marketing chez Epson : “bien des études montrent que le multifonction sert en grande majorité à imprimer. Une numérisation fréquente risque de rendre ce périphérique peu disponible pour ses autres fonctions”. Mais il ne faut pas pour autant oublier les périmètres liés aux activités de l'entreprise : si le scanner s'impose naturellement pour gérer le courrier entrant, la dématérialisation de factures peut très bien quelquefois s'opérer depuis un multifonction dans les services comptables ou, pourquoi pas, pour la gestion des contrats ou des bons de livraison, en tenant bien sûr compte des contraintes de volumétrie et d’usage du MFP, et à condition aussi que le multifonction possède les caractéristiques techniques permettant de numériser correctement, ce qui n’est pas toujours le cas. “La sécurité est également un point important”, souligne Pascal Handy. “Les entreprises sont désormais conscientes que la disponibilité de certaines informations, numérisées à partir d'un appareil en libre-service et connecté sur le réseau, peut poser des problèmes de confidentialité, et quelquefois aussi de droits d'auteur. Pour éviter qu’une numérisation à tout-va ne favorise l’évasion de données sensibles, beaucoup d’entreprises optent pour des scanners dédiés qui centralisent la numérisation dans le cadre d'un projet de dématérialisation”.