À l’inverse, il existe des moyens sûrs de vous aliéner votre PDG durablement. Le rôle de responsable de la sécurité est relativement récent, et seules 44 % des entreprises ont créé ce poste. Alors faites attention aux points suivants :
- Ne noyez pas les responsables sous une masse de détails techniques sans relation directe avec leurs responsabilités. Vous avez peut-être même été embauché pour vous en occuper…
- Evitez de faire des (ou trop) d’investissements inutiles. N’oubliez pas que les procédures de sécurité sont très souvent perçues comme des freins à la productivité.
- N’abusez pas de la peur du loup. Comme nous le savons depuis La Fontaine, c’est un fusil à un (ou deux) coups. Vous risquez de prendre le troisième dans le dos.
- Evitez de parler technique. C’est difficilement supportable dans Star Trek, alors sauf si votre PDG parle Klingon couramment…. Traduisez en HBS (Harvard Business School). Ce n’est pas toujours plus compréhensible, mais c’est plus adapté.
- De toute façon, quoiqu’il arrive dans le domaine de la sécurité, ce sera de votre faute, alors la bonne technique est sans doute la suivante : accepter la responsabilité pleine et entière, puis démontrer que les responsabilités étaient en fait partagées, et pour finir, montrer que les mesures prises empêcheront le renouvellement du problème.
- Ne faites pas partie du problème, mais de sa solution.
- Croyez-vous que la sécurité soit la branche la plus importante de l’entreprise ? Au fait, quel chiffre d’affaires réalisez-vous ?! Tout investissement doit être lié à un objectif global de l’entreprise.
- Et surtout ne devenez pas le “Monsieur (ou Madame) NON”. La sécurité ne doit pas être perçue uniquement comme un goulet d’étranglement.
