Accueil Le poids et la consommation à la loupe

Le poids et la consommation à la loupe

Actuellement, les dernières évolutions du datacenter proviennent de la consolidation des ressources, de leur virtualisation puis de leur automatisation. Par exemple, les serveurs à lames s’avèrent plus compacts et plus denses que leurs prédécesseurs. Ils sont plus lourds mais aussi plus économiques à l’usage : “Depuis trois à quatre ans, les critères de consommation mensuelle et de poids des équipements prennent une importance croissante. Il faut pouvoir les soutenir et les intégrer, au niveau de l’alimentation comme du plancher du datacenter”, confirme Olivier Multon, le directeur des opérations d’Exabuilder, un spécialiste de l’archivage en réseau. Du microprocesseur au logiciel de supervision, de nouvelles mesures et primitives apparaissent. Les circuits multi-coeur embarquent des fonctions de gestion de l’énergie. Leur fréquence est ralentie jusqu’au mode veille, coeur par coeur. En complément, les automatismes des derniers logiciels d’administration de VMware et de Microsoft permettent l’extinction et l’allumage de machines virtuelles, à distance. D’autres pistes fournissent plus de calculs et de données, sans consommer davantage. “On peut simplifier le câblage via la technologie FCoE, mutualiser plus de ressources, séparer l’infrastructure physique de l’infrastructure logique et mieux gérer les points chauds”, résume Olivier Seznec, le directeur technique de Cisco France. Il précise que la virtualisation des serveurs permet de déplacer les VM (machines virtuelles) afin de laisser les unités de calculs aux applications qui en ont le plus besoin. La virtualisation apporte une couche d’abstraction qui contribue à améliorer le rendement des matériels, fréquemment sous-exploités. Elle s’applique désormais aux serveurs physiques et aux postes de travail – du client riche jusqu’au smartphone -, mais aussi aux baies de stockage, boîtiers de commutation, de sécurité, d’accélération et de cache réseau.