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l'année du danger Web 2.0

Prévenir, mais également éviter les risques. En renforçant les défenses périmétriques, en les adaptant aux nouveaux modes de travail. Si, l’an passé, on se passionnait pour les postes mobiles et les flottes de PDA, 2010 sera l’année du danger Web 2.0, celui de la fuite d’information ou du débauchage via les réseaux sociaux, celui des conséquences d’une course à l’économie et au Cloud Computing sans réflexion. “On ne peut fliquer ses employés jusque dans leur domicile… et ce qui sera interdit dans l’entreprise “intra muros” sera pratiqué “à la maison” nous raconte un visiteur, responsable sécurité d’un grand centre hospitalier. “Et c’est de la maison que fuiront les données, que s’épancheront les collaborateurs sur les blogs. Il faut absolument accepter les Twitter, Facebook, et autres réseaux pour, progressivement, sensibiliser et indirectement mieux contrôler”. Il en va de même pour la grande aventure du Cloud, qui, pour l’heure, pose de graves questions de limites de juridiction aux avocats. C’est également le cas des systèmes de commande  de processus industriels qui, en l’espace de 10 ans, sont passés d’un environnement “booléen” d’automates programmables aux réseaux informatiques… secteurs souvent stratégiques qui ne connaissaient rien de la cyber-délinquance et des malversations techniques. Risques, enfin, des infrastructures de communication d’envergure nationale (communément appelées Scada), dont certaines relèvent du secteur privé ou semi-public (trains, autoroutes, alimentation en eau, gaz, électricité, télécoms etc.). Longtemps protégées par le “top secret technique”, ces infrastructures sont de plus en plus souvent l’objet de tentatives d’intrusion, et sont propices à des “effets d’avalanche” aux conséquences économiques difficilement calculables.

Le FIC, cette année plus que toutes les autres, était non pas un lieu où des spécialistes apportaient des “solutions miracles”, mais où des experts, des usagers, des citoyens acceptaient de poser des questions que l’on préfère généralement ne jamais aborder.