La virtualisation du stockage rencontre celle des serveurs

Les disques durs évoluent vite, malgré des approvisionnements freinés par les récents tremblements de terre au Japon. Toshiba prévoit ainsi une nouvelle génération de disques proposant 45 To, d’ici 18 à 24 mois seulement. Les logiciels de gestion du stockage évoluent encore plus rapidement. Ainsi, l’Américain Datacore se penche- t-il sur les entrées-sorties) haute vitesse et la tolérance aux pannes pour des sites nucléaires et l’aérospatiale depuis sa création il y a 13 ans. L’éditeur a vu sa taille doubler entre 2008 et 2010, pour atteindre un chiffre d’affaires de 35 millions de dollars environ avec 6 000 clients et un effectif de plus de 150 salariés. C’est que “la virtualisation du stockage a démontré sa valeur, indépendamment des systèmes”, note Georges Teixera, le fondateur et PDG de Datacore. Selon lui, le logiciel l’emportera à terme sur les grosses baies de stockage qui se contentent de faire du caching avec des disques SSD. En effet, la combinaison de la virtualisation des serveurs et de la virtualisation des postes de travail exige davantage de stockage. Mais les performances du stockage en réseau deviennent un goulet d’étranglement. Et une panne sur ces équipements affecte désormais toutes les activités de l’entreprise. SanSymphony V, le dernier logiciel de Datacore améliore le rendement des disques en place dans l’entreprise. Il profile l’infrastructure de stockage pour gérer à la fois la protection des données, la volumétrie et les performances d’accès, sans qu’il soit nécessaire d’investir dans de nouvelles baies. Les fonctions de thin provisionning, de compression et de réplication sont déjà intégrées dans le logiciel, en attendant une déduplication plus avancée prévue dans les mois à venir.