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Hébergeurs depuis 10 ans

Mais les “petits” de la taille d’un Online.net, spécialiste de l’hébergement mutualisé depuis 1999, ne sont parfois pas si esseulés que cela. Souvent ils appartiennent à des groupes autrement plus importants aux multiples activités. Ainsi Online.net appartient au groupe Iliad qui possède, entre autres, Dedibox pour l’hébergement personnalisé et Free pour citer une marque plus médiatique. Tout comme ses concurrents, le groupe est registrar suite au rachat en 2002 de Bookmyname et possède 113 000 clients sur cette activité. Un autre cas d’acteur sur le même créneau depuis plus de 10 ans,

ASPServeur. Les activités de base sont du même acabit que celles de ses concurrents, à savoir “de l’hébergement mutualisé, de l’hébergement de serveurs virtuels et de la location de serveurs dédiés soit à ‘petit’ prix soit haut de gamme pour les professionnels. Viennent s’ajouter les traditionnelles variantes optionnelles comme le load balancing ou les clusters, la location de baies, de suites privatives ou de bureaux …” décrit Sébastien Enderlé, fondateur et Directeur technique et commercial au sein de cette société. Mais pour S. Enderlé, la société a de quoi se démarquer de ses concurrents notamment en termes de compétences (voir comment choisir son prestataire).

Gandi a une position particulière car il est l’un des challengers du peloton de tête créé par un pilier historique de l’hébergement (Valentin Lacambre). Il a bâti sa réputation sur le fait qu’il a activement participé à la démocratisation de l’achat des noms de domaine, encore onéreux aux alentours de l’an 2000. Depuis 2005, la société passe aux mains de Stefan Ramoin et c’est en 2006 que Gandi se lance à son tour dans l’hébergement en poursuivant son principe de base : ne pas être traditionnel dans son approche. “Nous avons donc poursuivi sur notre lancée de l’opensource et nous nous sommes appuyés sur XenSource (virtualisation des serveurs) pour mutualiser intelligemment les ressources. Ce qui était totalement original à l’époque. Nous avons donc construit une infrastructure  de type Cloud avec des ressources dynamiques et interchangeables. Si un cluster tombe en panne, il ne faut que quelques minutes pour relancer le tout sans rien perdre car il suffit de ré-instancier les machines virtuelles. A cela s’ajoute, l’offre Gandi mail qui est un site d’administration de mails en ligne. L’avantage dans l’approche Gandi est la réduction des coûts (électricité, espace…) due à l’exploitation à outrance d’infrastructures virtuelles au code source ouvert”, explique Pascal Bouchareine, “bras droit” de Stefan Ramoin chez Gandi.