Des services répartis sur plusieurs sites

Les partisans du datacenter virtuel suivent unevieille règle de sagesse préconisant de ne pas placer dans un seul etmême panier tous ses œufs. «Un Datacenter peut rencontrer un problèmeélectrique ou un incendie majeur pouvant générer une situation de crisetrop longue à résoudre par rapport aux attentes de nos clients. Nousdevons le prévoir et leur assurer une présence sur au moins deuxdatacenters», confirme Bruno Veluet, le Directeur Général de LeonixTelecom. Tout comme on organise les écritures de données sur plusieursdisques redondants dans une baie de stockage RAID, cette démarche amèneà répliquer des données vers deux sites physiques d'hébergement. Lesécritures synchrones sont menées en temps réel, grâce à une fibre noiredéployée pour l'occasion, entre deux sites distants de 30 kilomètres. Unréseau de transport CWDM et une infrastructure commutée à 10 Gigabitsfournissent la solution aux délais de latence très faibles, pour uninvestissement compris entre 400 KE et 500 KE. Une tendance forte desinterconnexions récentes de datacenters consiste à optimiser leursressources en les rendant actives des deux côtés : «Nous n'investissonsplus pour des équipements de secours uniquement. En l'occurence, nouscherchons à assurer une continuité de services plutôt qu'une reprised'activités. La problématique de virtualisation du Datacenter consiste àavoir un socle de base unifié réparti sur plusieurs sites interconnectésavec des latences faibles. On peut également répliquer des données dansun même bâtiment aux salles blanches séparées», note-t-il.