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De bonnes résolutions !

La qualité de la numérisation n’est pas non plus liée à la volumétrie : la consultation à l’écran de documents scannés se généralisant, de plus en plus d’utilisateurs souhaitent travailler dans les meilleures conditions possibles. Techniquement, il faut que le fichier en sortie puisse être du Tiff ou au moins du Jpeg, avec une résolution de 150 dpi pour les documents noir et blanc, et 300 dpi pour les fichiers couleur, un minimum pour alimenter correctement les moteurs de reconnaissance. Autre critère de choix sur lequel insistent les concepteurs de solutions, la nature et la complexité du document à numériser. “Là où le multifonction gère essentiellement des documents homogènes, un scanner possède la capacité de traiter des documents hétérogènes, quels que soient la taille, le format est le grammage des originaux”, distingue Philippe Genty. Le traitement du recto-verso est un autre point fort du scanner, qui utilise alors deux modules de numérisation pour que le document soit photographié en un seul passage, alors qu’avec le multifonction il faut en général retourner manuellement la feuille, ce qui ne représente pas la meilleure productivité. “La détection par un système à ultra-sons de feuilles collées accidentellement l’une à l’autre permet de s’assurer que le nombre voulu de pages a bien été numérisé”, souligne Aline Saponara. En termes de numérisation, les atouts du scanner l’emportent clairement sur ceux du MFP et cela risque de durer : “le marché des scanners GED ou de production est en croissance alors que celui des imprimantes est stagnant quand il n'est pas en léger déclin”, observe Pascal Handy. “Avec une GED courrier entrant qui porte aujourd’hui de nombreux projets dans les entreprises, en particulier la dématérialisation des factures, il faut s’orienter vers des solutions privilégiant l’usage de scanners”, confirme Jean-Luc Ployet