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Dans 70 % des cas, les bénéficiaires sont les concurrents

Où vont se perdre ces informations ? Toujours selon KPMG, les premiers bénéficiaires sont les concurrents directs, dans 70 % des cas. Dans le milieu financier, Actimize confirme ces chiffres. Son étude dévoile que 70 % des sociétés interviewées considèrent la fraude interne comme un phénomène en pleine évolution, et 65 % des sondés estiment que la tendance est accentuée par la crise économique. Bruno Piers de Raveschoot, vice-président Monde d’Actimize et Directeur général Europe déclare : “Généralement, les données volées sont nécessaires pour du détournement en cash, soit sont vendues à des clients via le cybercrime organisé ou se perdent dans des affaires de type Kerviel… L’étude nous montre que près de 70 % des entreprises interrogées pensent que les fraudeurs
internes sont des employés à pleintemps et 50 % pensent qu’ils pourraient même procéder à des sabotages comme celui de l’employé de Fannie Mae qui a tenté de détruire toutes les données de l’entreprise sur tous les serveurs suite à son renvoi.”

RSA a également procédé à des investigations auprès de ses clients et a interrogé près de 400 patrons siégeant à différents postes du Conseil d’Administration de leur entreprise aux USA, en Angleterre, France et Allemagne. Yamina Perrot, Directrice Marketing France, résume : “Il reste que 62 % des interviewés sont plus préoccupés par les menaces en provenance de l’extérieur contre 38 % qui se penchent sérieusement sur les risques internes. Ce qui est le plus craint sont les accès non autorisés de façon générale mais en France, la crainte considérée comme la plus importante est l’introduction de malwares et spywares par les employés dans le système d’information. Toujours en France, les entreprises pensent que ce sont les informations financières qui risquent d’être le plus touchées par ces menaces internes. Viennent seulement en seconde position les données sur les clients. Par ailleurs, la source du risque est clairement identifiée comme provenant des employés permanents…”.