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Contrôle d'accès quasi-militaire

On ne peut parler de telles infrastructures sans aborder la question de la sécurité physique du bâtiment. Outre les sécurités constructives, le bâtiment est totalement aveugle pour ce qui concerne les locaux techniques et l’hébergement. La protection des accès est réalisée en permanence sur un site clos, protégé par des systèmes de catégorie quasi-militaire (portail levant, borne antibélier rétractable …). Il n’existe pas moins de 150 lecteurs de badges dans les locaux, tous basés sur des technologies d’identification à radiofréquence sans contact. Un ensemble complété par des sas unipersonnels de contrôle de passage. Sas basés sur de la biométrie par reconnaissance de l’Iris. L’enregistrement de ce dernier est crypté et la reconnaissance ne prend pas plus de temps qu’un lecteur de badge (0,3 seconde). De plus, près d’une centaine de caméras haute résolution sont disséminées dans l’ensemble de l’enceinte, le stockage des informations engendrées est également sécurisé. Parfois les caméras peuvent être montées sur des tourelles motorisées.

Sur l’aspect de la sécurité logique, les classiques sont opérationnels : chiffrement des données, sauvegardes distantes, stockage distant … Avec des installations certifiées non seulement ISO 27001 pour l’aspect sécurité mais aussi côté santé et sécurité, ISO 14001 et OHSAS 18001. En assurant la protection du personnel à tous les niveaux, il est statistiquement, selon Nicolas Buono, plus facile d’éviter toute dégradation de service voire d’interruption, car il est prouvé que près de 70 % des arrêts sont dus à une erreur humaine … La répétition fait également partie du régime de sécurité, à savoir répéter fréquemment les Plans de Continuité d’Activité, la vérification des chaînes de secours électriques … Les tests sont réels et non prévus pour maintenir la vigilance de chacun.