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Airbus, une approche de bout en bout

Carlo Nizam, directeur du programme visibilité sur la chaîne de valeur et d’identification automatique d’Airbus, explique : “Les systèmes d’identification automatique comme la RFID améliorent la visibilité sur toute la chaîne de valeur, depuis les fournisseurs d’Airbus jusqu’aux compagnies aériennes et les services associés, et donc contribuent à améliorer les processus. Il n’y a pas de solution unique ; à chaque processus son système RFID.” Les applications, dans une approche de bout en bout de l’ensemble des processus métiers, recouvrent les processus à terre et en vol. Les premiers projets, aujourd’hui opérationnels, ont porté sur la logistique, avec des étiquettes d’expédition intégrant une puce RFID sur les colis des fournisseurs, et sur la distribution, avec des puces RFID sur les conteneurs. La deuxième vague, également opérationnelle maintenant, a porté sur la RFID du processus de production. La RFID a été utilisée pour les gabarits et les outils. Les tags RFID sur les outils dans les sites de production, associés à une application de contrôle en temps réel, ont permis de réduire les pertes et le temps de recherche. La troisième phase, pilote en cours d’étude, porte sur la RFID des pièces détachées pour optimiser la gestion de leur cycle de vie, et de la cargaison des avions. Airbus a signé en 2010 avec le français Maintag associé au fabricant américain de puces Tego pour identifier 3000 composants de son nouvel avion, le A350 qui doit entrer en service en 2013. Le retour sur investissement estimé est inférieur à douze mois. La moitié de ces composants aura besoin de tags à haute capacité mémoire, pour des pièces susceptibles d’être réparées. La RFID doit ainsi améliorer les procédures de maintenance et de gestion logistique, et réduire les coûts de maintenance des clients d’Airbus.