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4 avis d’expert

« Il n’est pas nécessaire de repenser entièrement les processus »

Mohssine Hilal,
consultant RPA chez Boundaryless Group

« Pour aborder un projet d’hyperautomation, il faut d’abord analyser les besoins et les objectifs de l’organisation, ainsi que les processus existants. Il faut ensuite identifier les opportunités d’amélioration, de simplification ou de transformation des processus grâce à l’hyperautomation, c’est-à-dire l’utilisation combinée de différentes technologies comme le RPA, le chatbot, le machine learning, etc.

Il n’est pas nécessaire de repenser entièrement les processus, mais plutôt de les adapter aux nouvelles capacités techniques offertes par l’hyperautomation. Par exemple, on peut automatiser certaines tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée, augmenter la collaboration entre les acteurs du processus, ou encore personnaliser l’expérience client en fonction de ses préférences ou de son historique. »

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« Il n’est pas nécessaire de repenser entièrement les processus »

Maxime Vermeir,  
Senior Director of AI Strategy chez Abbyy

« L’OCR est une capacité clé de la pile d’automatisation, mais c’est l’ajout de l’IA et de l’apprentissage automatique qui nous permet d’évoluer vers l’hyperautomatisation grâce aux solutions IDP (Intelligent Document Processing). Celles-ci utilisent des technologies basées sur l’intelligence artificielle pour traiter tout type de document. Les entreprises l’utilisent comme partie intégrante de leur stratégie d’hyperautomatisation. L’IDP permet le traitement direct des documents en capturant, en extrayant et en traitant automatiquement les données contenues dans les documents commerciaux, dans pratiquement tous les processus et dans tous les secteurs d’activité.

Les solutions de Process Mining/Task Mining permettent d’identifier et de visualiser les processus qui se prêtent bien à l’automatisation. Les entreprises peuvent plus rapidement identifier les zones d’ombre dans les processus critiques tels que le traitement des factures, l’accueil des clients, les centres d’appel, le flux de travail des patients et tout autre processus complexe dont les conditions sont très variables.

Combinées ensemble, elles apportent une valeur ajoutée significative au client en lui permettant de mieux comprendre ses processus centrés sur les documents, d’exploiter au mieux les données critiques contenues dans les documents et de s’assurer que les processus fonctionnent comme prévu et s’adaptent à l’évolution des besoins. »

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« Pas d’hyperautomation
sans une solide gestion des identités »

Jean-Christophe Vitu,  
VP Solutions Engineer chez CyberArk

« Une enquête menée auprès de 1 500 de nos clients a montré qu’il y a une vraie transformation dans leur façon de gérer les identités. Ceux-ci ont aujourd’hui 45 fois plus d’identités non-humaines que d’identités humaines, ce qui apporte des problématiques de sécurité qui doivent être adressées. Il faut pouvoir gérer ces machines, ces bots et toutes ces nouvelles identités avec les mêmes principes que ceux appliqués aux humains.

L’habitude des développeurs était d’accorder plus de droits aux applications mais aujourd’hui, si on n’adopte pas une approche Secure by Design, c’est une porte ouverte aux attaquants. Vouloir gérer manuellement les droits de ces identités automatisées est fastidieux et dangereux. Il faut offrir aux développeurs et à toute la chaîne de production logicielle des modes natifs pour, à la fois, ne pas leur mettre des bâtons dans les roues, mais avoir la garantie que ces identités ne seront pas comprises par la suite.
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« Pas d’hyperautomation
sans une solide gestion des identités »

Romain Delalande,   
Manager Solutions Consulting Industry & Services chez Pega

« La RPA a apporté une première capacité d’automatisation aux entreprises et de nombreux métiers en ont profité. On voit aujourd’hui l’hyperautomatisation aller plus loin, car de nombreux outils participent à l’automatisation. Le BPM a permis l’exécution automatique de nombreux processus, et ce que l’on appelle aujourd’hui l’Intelligent Automation tend à dépasser la RPA.

L’Intelligent Automation vient apporter des processus intelligents, non seulement l’orchestration de tâches complexes, mais aussi appeler l’IA dans les mécanismes de décision. On automatise à la fois les processus, mais aussi certaines prises de décision et aussi pour débrancher le processus vers un robot qui effectue une tâche et réinjecter un résultat dans le processus.


On distingue trois grands volets de cas d’usage à l’hyperautomation : d’une part l’automatisation autour de l’engagement client. Il s’agit notamment d’automatiser les offres proposées en direct aux clients ou via un agent en interaction avec les clients. Le second volet porte sur le service client afin d’automatiser un certain nombre de tâches et les publier en self-service, déclencher un process sur simple interaction via le Tchat. Le troisième niveau est opérationnel, comme par exemple l’octroi d’un crédit dans une banque ou accélérer la gestion de sinistre chez un assureur.
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