Il décloisonne les services internes, valorise l’expertise des collaborateurs et le partage d’expériences. Le réseau social d’entreprise (RSE) a convaincu 34 % des DRH français en 2015 évalue le cabinet Markess. Cet outil de travail collaboratif sera deux fois plus présent (68 %) d’ici à la fin 2017, car il enrichit la productivité et la cohésion des équipes, améliore la relation client et dope les résultats. En 2015, IBM, Jive Software et Salesforce.com trônaient en tête des solutions déployées en Europe (selon IDC). Mais les challengers tels blueKiwi, SAP, XWiki ou Zimbra sont nombreux. Microsoft fait évoluer sa bureautique en ligne à l’aide de fonctions de collaboration en temps réel ; les groupes Office 365, graphes sociaux et autres tableaux de bord proviennent du réseau social Yammer. Considérées comme peu professionnelles hier encore, les plateformes sociales se tournent vers l’entreprise. Disponibles en version open source ou sous licence propriétaire, elles proposent parfois un service externe générant de la visibilité sur les réseaux sociaux grand public tels Facebook, LinkedIn ou Google+.
Mieux que la machine à café, le RSE capte les échanges informels et révèle des synergies. Il facilite l’accès au bon expert, provoque des échanges plus rapides et efficaces. L’utilisateur figure toujours au centre des discussions. L’avenir du réseau social d’entreprise passe par le Cloud et la co-édition de documents. La création collaborative – centrée sur les contenus dans le cas du wiki – passe par des liens entre documents et expertises, ce qui génère des idées nouvelles.
