Apple prévoit de dépenser 500 milliards de dollars aux Etats-Unis sur les quatre prochaines années, promettant une nouvelle usine au Texas et 20 000 nouveaux emplois.
Comme souvent avec la nouvelle administration américaine, tout commence avec des déclarations invérifiables de Donald Trump. Ainsi, en cette fin février, le président des Etats-Unis a affirmé que Tim Cook s’est engagé à ce qu’Apple investisse des « centaines de milliards de dollars » aux Etats-Unis.
« C’est ce qu’il m’a dit. Maintenant il doit le faire » ajoutait Donald Trump, se félicitant des premiers effets visibles de sa politique douanière. Effectivement, trois jours plus tard, la marque à la pomme annonce vouloir investir plus de 500 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années.
Un nouveau site à Houston, Texas
Dans un communiqué, l’entreprise de Tim Cook annonce « son plus important engagement de dépenses jamais réalisé, avec des plans pour dépenser et investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années ». L’entreprise compte notamment investir dans l’intelligence artificielle (et ce alors même que Microsoft annule ses contrats de datacenters, anticipant un essoufflement de la demande) et dans la formation.
En outre, Apple veut augmenter les capacités de ses sites de production américains existants et ouvrir au Texas, Etat qui a décidemment les faveurs de la tech américaine ces derniers mois, une nouvelle usine d’ici 2026 pour produire des serveurs qui étaient jusqu’à présent fabriqués « en dehors des États-Unis ». Au total, la marque à la pomme promet 20 000 nouveaux emplois sur le sol américain.
