Cybersécurité ferroviaire et aérienne : les géants des transports Alstom et Airbus vont coopérer dans le domaine, ont-ils annoncé jeudi 27 avril.
« La croissance des cyber-attaques, l’expansion de l’Internet des Objets et du Big Data, nécessitent la mise en place de nouvelles mesures de protection des systèmes de transport. Répondant à cet enjeu, cette coopération permettra de faire émerger un nouveau modèle de gestion des risques, adapté à l’évolution de l’industrie du transport« , explique Alstom dans un communiqué, alors qu’Airbus a développé un savoir-faire dans le domaine via Airbus Defence and Space et sa division Airbus Cybersecurity.
Le développement de services de protection, d’analyse et de réaction aux incidents
Alstom indique que le programme portera notamment sur le co-développement de nouveaux services d’analyse de vulnérabilité des systèmes de transport, de nouvelles briques technologiques communes de protection, ainsi que sur la définition d’une nouvelle génération de centres de sécurité opérationnelle (SOC) adaptée au secteur industriel.
« Nous sommes fiers de coopérer avec Airbus, leader mondial de l’aviation, sur ce programme qui va permettre de proposer aux opérateurs des solutions technologiques de cybersécurité innovantes et efficaces pour un transport plus sûr. Cette coopération s’inscrit dans notre ambition d’être le précurseur dans le domaine de la cybersécurité ferroviaire », a affirmé Pascal Cléré, vice-président sénior de la division Digital Mobility d’Alstom, qui a signé l’accord avec Airbus.
Un précédent partenariat avec SITA
Début avril, Airbus s’est déjà associé avec SITA, le numéro un mondial des communications et services informatiques pour le transport aérien (traitement des données passagers et des bagages…), pour lancer de nouveaux services de détection d’incidents pour les besoins spécifiques de l’industrie du transport aérien : compagnies aériennes, aéroports notamment. Selon une enquête de SITA sur les tendances informatiques dans le domaine, 91% des compagnies aériennes envisagent d’investir dans des programmes de cybersécurité au cours des trois prochaines années.
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