Face à la pénurie mondiale de GPU, Meta s’allie à Google Cloud pour entraîner ses modèles d’IA. Le contrat de 10 milliards de dollars, conclu sur six ans, illustre la montée en puissance des TPU de Google dans la bataille des infrastructures d’intelligence artificielle.
Une demande colossale en ressources de calcul
Meta, déjà l’un des plus grands opérateurs de centres de données au monde, ne parvient pas à couvrir seule ses besoins en calcul pour l’entraînement de ses modèles d’IA. La production de GPU Nvidia, assurée par TSMC, ne suffit pas à répondre à la demande mondiale, poussant Mark Zuckerberg à diversifier ses approvisionnements.
La botte secrète de Google : les TPU
Pour pallier cette pénurie, Google Cloud mise sur ses TPU (Tensor Processing Units), des accélérateurs d’IA développés en interne. En les combinant à ses propres achats de GPU, Google propose une alternative convoitée par les géants de l’IA. Meta bénéficiera de cette puissance grâce à un contrat de 10 milliards de dollars sur six ans.
Google Cloud en pleine ascension
L’accord avec Meta s’ajoute à une liste déjà prestigieuse de clients IA de Google Cloud : OpenAI, Anthropic, Safe Superintelligence ou encore World Labs. Ces partenariats expliquent en partie la forte croissance de l’activité cloud de Google, dont le chiffre d’affaires a progressé de 32 % au deuxième trimestre 2025. Longtemps derrière AWS et Microsoft, Google s’impose désormais comme un acteur clé de l’IA générative grâce à ses TPU, ses modèles Gemini 2.5 et Veo 3, et une stratégie de partenariats ambitieux.