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92% des adhérents de l’Eben ont du mal à recruter le bon profil

L’Eben s’inquiète des problèmes de recrutement encore rencontrés par ses adhérents dans le numérique et la bureautique en 2022. La fédération pointe l’absence suffisante de candidats face à un turn-over important dans certains secteurs

71% des dirigeants interrogés en 2022 par l’Eben, la fédération française des spécialistes de la bureautique, de l’impression, du mobilier de bureau et de l’IT, cherchent actuellement à embaucher. Mais 92% d’entre eux rencontrent des difficultés à recruter le bon profil.

La première raison évoquée est l’absence de candidats (74%), devant le manque de compétences (47%). 19% des dirigeants sont confrontés à un turn-over important dans l’entreprise. Cette problématique est d’autant plus aiguë dans les entreprises de papeterie – fournitures de bureau puisque 56% d’entre elles déclarent être confrontées à ce turn-over important. Sans surprise, 83% des chefs d’entreprise interrogés par l’Eben estiment qu’il est nécessaire de réformer le système actuel d’indemnisation des chômeurs.

Une majorité des entreprises ont pourtant augmenté les salaires en 2022

Pour parer à ces difficultés, les dirigeants sont nombreux à augmenter les salaires en 2022 (88%). Les dirigeants qui n’y procèdent pas déclarent que le manque de capacité de l’entreprise en est la cause principale. Par ailleurs, 65% des dirigeants déclarent vouloir augmenter leurs salariés d’ici la fin de l’année, du fait de l’inflation (qu’ils l’aient déjà fait ou non au cours de l’année).

Autres solutions éprouvées dans les PME, en 2022, 48% ont eu recours à au moins un autre mode de rémunération (intéressement, participation, épargne salariale). Par ailleurs, 47% déclarent avoir versé récemment des primes collectives PEPA (dites primes Macron) à leurs salariés et 63% ont versé des primes individuelles. En revanche, une majorité de dirigeants (63%) n’est pas favorable à la mise en place d’un dividende salarié qui prévoit un mécanisme obligatoire de partage