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3Manager tient les imprimantes à l'œil

Ce logiciel SAAS surveille en temps réel l’état du parc d’imprimantes. Il fournit des informations détaillées comme les manques de toner, le nombre de pages imprimées et renseigne sur les sur ou sous-utilisations.

Fraîchement débarqué de Norvège, 3Manager entend se faire une place sur le marché français avec un concept original : donner à l’utilisateur final une vue synthétique d’un parc de matériels d’impression. « Contrairement à certains de logiciels concurrents, très techniques et destinés aux intégrateurs ou aux fabricants d’imprimantes, notre logiciel, qui se présente sous la forme d’un agent à télécharger sur notre site, ne montre que les informations utiles et immédiatement compréhensibles, souligne Henrik Lundsholm, directeur technique de 3Manager. La première vue qu’aura l’utilisateur contiendra 80 % des informations nécessaires  pour gérer ses multifonctions, ses lasers ou ses jet d’encre ». Le programme se base sur les trappes SNMP envoyées par les divers périphériques pour indiquer notamment le nombre de pages imprimées par machines et, fort de ces informations , calcule non seulement la durée de vie restante de chaque engin, mais fournit des indices sur les changements à apporter pour optimiser le parc. Libre ensuite à l’administrateur d’acheter des modèles supplémentaires ou de regrouper l'existant dans les services les plus consommateurs. Un clic sur un des liens fait apparaître des informations plus détaillées comme l’état des cartouches de toner ou encore, si l’on a souscrit l’option, des précisions sur ses contrats de maintenance.

Prendre modèle sur les antivirus

Afin de vendre plus efficacement son logiciel, 3Manager a adopté un modèle commercial original. L’utilisation est gratuite pour un parc de 5 imprimantes. Pour des entreprises de plus grosse taille, la facture commence à 12 € par mois. « Notre but est de viser l’utilisateur final, le chef de service, par exemple, qui installera notre agent et convaincra ensuite son administrateur réseau de son utilité. Celui-ci décidera dès lors de l’acquérir ou non » termine Henrik Lundsholm.