Les solutions d'identification automatique en entrepôt

La traçabilité dans l'entrepôt passe par l'utilisation de terminaux radio qui permettent d'identifier automatiquement les produits, tout en améliorant la productivité des opérateurs. L'utilisation de la reconnaissance vocale a le vent en poupe.

Pour remplacer le bon vieux système papier, qui existe toujours dans certains entrepôts, et capturer les données destinées à la traçabilité dans le système de gestion d’entrepôt (Warehouse Management System, WMS) ou l’ERP, les opérateurs en entrepôt utilisent des terminaux radio durcis. Ceux-ci leur permettent d’améliorer leur productivité dans leur mission. Ce sont des terminaux portables, parfois avec poignée pour une utilisation en “pistolet”, très résistants aux chocs, ou des terminaux embarqués sur les chariots élévateurs. D’autres produits peuvent s’avérer complémentaires de ces terminaux : lecteurs à main avec ou sans fil de code à barres, imprimantes… Pour Eric Delaneau, directeur marketing France d’Intermec, “le retour sur investissement est en moyenne de un an à 18 mois, moins si on part du papier, et de deux à trois ans si on était déjà équipé de terminaux radio.” Il existe de nombreux acteurs dans les solutions d’identification automatique, tels les constructeurs majeurs Motorola, Psion Teklogix ou Intermec. Le marché est aujourd’hui un marché mature et de renouvellement, notamment dans les centres de distribution et les centres de tri des transporteurs. Intermec, qui équipe en partie le numéro un français de la logistique, Geodis, et Intermarché, vient de fournir le hub de distribution de la centrale régionale Scap Nord de Leclerc. “Carrefour remplace ses terminaux par notre nouveau terminal, le Falcon X3, dans l’arrière de ses nouveaux magasins”, annonce Magali Lefèvre, responsable marketing et communication, Datalogic Mobile France, qui remarque que l’usage des terminaux radio se développe bien dans le secteur de la santé.