Sage : une approche hybride

Alors même que PAC (Pierre Audouin Consultants) classe l'éditeur en tête des acteurs européens du SaaS en termes de chiffre d'affaires, avec 80 M€(cf. figure 3), on ne peut pas dire que Sage soit particulièrement connu en France pour être actif dans ce domaine. Il est vrai que jusqu'ici l'approche de l'éditeur se faisait pays par pays et non de façon globale. En France, il faisait plutôt figure de suiveur que de leader. Cette tendance s'est modifiée depuis l'internationalisation de son ERP X3 et la mise en place d'un pilotage plus global. Antoine Henry, directeur général de Sage en France, a récemment présenté la stratégie Web de l'éditeur à la Presse. Celle-ci repose sur deux axes : des services connectés et des applications en ligne. Les services connectés permettent d’enrichir les solutions on-premise existantes avec des services disponibles via le Web. Ils permettent par exemple de constituer un fichier prospects à partir d’annuaires externes d’entreprises françaises, de visualiser en temps réel depuis un smartphone les données clé de l’activité de l’entreprise ou encore d’interfacer un site de e-commerce avec la gestion commerciale. Côté applications SaaS, on retrouve les Sage 100, Sage FRP Treasury et autres SalesLogix. Pour étayer ce modèle, l'éditeur a élaboré de nouveaux modes de tarification laissant le choix du mode d'utilisation au client (cf. schéma). Mais à bien y regarder, ce mode de tarification ne ressemble ni plus ni moins à ce que fait tout éditeur aujourd'hui : laisser le choix du mode d'utilisation au client