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Le réseau découvre et optimise les applications

L’impact des nouvelles applications est confirmé par les équipementiers qui doivent garantir une nouvelle étanchéité entre les machines virtuelles désormais : “Les points de concentration du trafic où résidaient les solutions de sécurité volent en éclat avec les approches cloud et avec les technologies de mobilité. Nos applications de sécurité viennent donc se loger dans l’hyperviseur car une partie significative du trafic s’établit désormais entre VM. L’adresse IP n’est plus associée de façon pérenne et permanente à une application ou à un utilisateur. C’est pourquoi nous apportons aussi une intelligence applicative via une analyse de trafic, une découverte des applications et une adaptation du réseau physique”, confirme Eric Sicard, SE Manager de Juniper Networks France. Au-delà de ces nouvelles mesures, il s’agit aussi de coordonner les nouvelles solutions pour hyperviseur et celles, plus traditionnelles, mises en place sur le réseau, car les deux restent complémentaires. C’est un défi organisationnel, cette fois, qui s’exprime en terme de configuration, mais aussi d’automatisation. L’opérateur de télécommunications est un pionnier de cette industrialisation des services jusqu’à la supervision de bout en bout. Les nouveaux services cloud donnent l’occasion, pour Jean-François Audenard, Cloud Security Advisor d’Orange Business Services, de “redéfinir les points d’articulation entre les acteurs, en précisant qui fait quoi exactement”. Cela demande de prendre en compte le facteur humain et les processus de chacun, confirme-t-il. “C’est un changement d’outils et de modes opératoires qui impacte toutes les équipes. Il faut être prêt au niveau technique et au niveau de l’organisation. On peut y voir également une opportunité pour certains acteurs de fournir des services à valeur ajoutée au-dessus des services cloud, pour la détection de vulnérabilités, la supervision de machines dans le cloud et leur administration à distance”.