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Le cloud computing est au rendez-vous

Lancé à grand bruit par les Amazon ou les Google, le Cloud Computing intéresse de plus en plus les hébergeurs. Certains y voient une source de croissance supplémentaire, moyennant quelques adaptations techniques de leur infrastructure. Celle-ci se doit d’évoluer en temps quasi réel avec les temps de montée en charge du client. Le français Ecritel s’est lancé dans ce concept l’été dernier. “Nous disposons en effet d’assez de puissance machine pour en affecter, ponctuellement, à nos clients lors des pics d’activité de leurs clouds privés, explique le directeur général Christophe Doveil. Notre offre s’appuie sur des serveurs Dell, des matériels de stockage EMC et bien sûr, les applications de VMware qui nous permettent de réellement mutualiser nos machines”.
Chez Claranet, on utilise aussi les outils de la suite VMware Enterprise. Le client dispose, sur son interface d’accès à ses applications, du désormais traditionnel curseur permettant, en un clic de souris, d’augmenter ou de diminuer le nombre de processeurs, de disques durs ou de ressources réseau dont il aura besoin. “Nous avons largement investi dans cette nouvelle technologie, souligne Nicolas Renaud, directeur commercial de Claranet.

Certains, comme OVH, vont encore plus loin. Le français, qui fournissait déjà l’hébergement de noms de domaine ou des services de fax, de SMS ou de service de VoIP, s’est lancé, grâce au Cloud, dans l’infrastructure logicielle. Si OVH hébergeait déjà des applications écrites en Pearl ou reposant sur la base libre MySQL, il se lance désormais dans la fourniture de briques logicielles, utilisables par des équipes de développeurs distantes. Un pari sur l’avenir qui pourrait bien réussir, car l’offre est séduisante. “Nous proposons plusieurs environnements de travail qui leur permettront de déployer leurs applications, qu’elles soient écrites en Java, en Ruby ou en Pearl”, explique Germain Masse, responsable data centers d’OVH. Ce dernier a même prévu, avec cette nouvelle offre, de fournir les environnements de développement les plus utilisés (Eclipse et Glassfish). “Les concepteurs d’un programme ont ainsi les coudées franches, continue Germain Masse. Ils n’ont plus à commander et à payer les licences de logiciels spécialisés. Ils n’ont même plus besoin de serveurs complémentaires pour tester la mise en production de leurs logiciels. Nous leur attribuons, sur demande, toute la puissance nécessaire pendant le laps de temps qu’ils désirent. Notre expérience nous a montré que nos clients étaient souvent coincés par leur infrastructure matérielle. Si l’on avait besoin d’une nouvelle machine, il fallait justifier son achat, le budgeter, tout un processus auquel s’ajoutent les délais de commande et de livraison. Avec nous, plus besoin de cette chaîne traditionnelle” !