C’est en fait tout le cycle d’achat qui peut être dématérialisé, du bon de commande à la facture en passant par le bon de livraison, et de même pour le cycle de gestion des commandes clients. Jean-Michel Bérard indique : “notre coeur de cible sont les laboratoires pharmaceutiques, les fabricants d’instruments médicaux, les grands groupes qui vendent aux artisans, qui reçoivent leurs commandes essentiellement par fax. Le gain de temps est essentiel, pour livrer au plus vite le client. Et beaucoup de nos clients demandent à attacher à leurs factures les bons de livraison et bons de commande pour qu’il n’y ait aucune discussion possible.” L’EDI reste encore l’affaire d’une minorité, tirée par la grande distribution et l’automobile. Ainsi, le groupe Dim, spécialisé dans les bas et collants, et qui travaille avec la grande distribution, reçoit 35% de ses bons de commandes par EDI.
Manquement au devoir de conseil
Habituellement, c’est le manquement à un devoir de conseil qu’invoquent les clients contre leur prestataire informatique. Ce devoir se définit comme l’”obligation faite au fournisseur de s’informer des besoins de son client, de l’informer de tout renseignement qui pourrait lui être utile concernant le matériel…