Alors qu’IBM, en octobre 2020, décide de scinder ses activités en deux, ce qui a donné naissance en 2021 à Kyndryl, spin-off de l’activité services d’infrastructures, Eric Haddad, Vice President Strategy & Ecosystem Acceleration chez IBM Technology, revient sur la transformation d’IBM, qui se focalise sur le consulting et la technologie, et sa stratégie de croissance qui met au centre toutes les formes de partenariat.
Eric Haddad est arrivé le premier jour de la séparation des activités d’infrastructure France vers Kyndryl, un point d’inflexion « assez remarquable » pour cette entreprise traditionnelle, un positionnement « très fort en termes d’agilité » pour la longue histoire d’IBM, plus que centenaire en France. Eric Haddad la vit dorénavant en tant qu’agent du changement.
« L’écosystème est un élément vital de la stratégie de croissance d’IBM aujourd’hui, en général et en France en particulier », explique Eric Haddad qui peut compter d’ores et déjà sur plusieurs centaines de partenaires et une équipe importante – qui a triplé -, en particulier pour développer la présence technique et commerciale auprès du Top 15-17 des ESN françaises (Accenture, Cap Gemini, Atos, Sopra, CGI, Inetum…).
Sans donner de chiffres précis, Eric Haddad parle de « résultats significatifs ». Un changement de cap pour une entreprise qui n’avait pas suffisamment d’ADN « partner ou indirect ». « Pour apporter une réponse intelligente au client – on ne sait pas tout faire tout seul -, on s’associe avec des acteurs qui ont une valeur ajoutée complémentaire, qu’elle soit logicielle, en termes de services, d’intégration, de logistique ou de déploiement. »
C’est bien cela qui a changé chez IBM : une approche beaucoup plus inclusive, plus ouverte, plus collaborative avec l’écosystème en général. Et c’est pour cela qu’IBM a lancé début janvier un nouveau programme, « Partner plus », qui fera l’objet d’une seconde vidéo avec Eric Haddad qui en développe les caractéristiques. A suivre !
