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Un livre blanc sur la digitalisation du KYB du secteur de la bancassurance

Dans le secteur bancaire et assurantiel, la conformité ne se résume plus à cocher des cases. Entre multiplication des directives européennes, complexification des circuits de données et durcissement des sanctions, les institutions régulées se retrouvent face à un impératif : revoir en profondeur leur approche du KYB — Know Your Business.

La fin du KYB manuel

Jusqu’ici, la conformité reposait largement sur des opérations humaines : collecte de pièces justificatives, vérification des statuts, identification des bénéficiaires effectifs. Une méthode aujourd’hui inadaptée à la densité des contrôles imposés par les 5ᵉ et 6ᵉ directives anti-blanchiment, les recommandations de l’EBA ou la future autorité AMLA.

“Le temps du KYB manuel est révolu”, observe Étienne Vazzoleretto, directeur marketing et expert en traitement intelligent des données chez Luminess. “Face à la complexité croissante des obligations et à l’intensification des contrôles, les acteurs régulés n’ont plus le luxe de différer la digitalisation de leurs processus. Ne pas s’en saisir, c’est prendre le risque de la non-conformité et fragiliser la confiance.”

Structurer et fiabiliser le parcours KYB

Pour accompagner cette transformation, le livre blanc détaille les grandes étapes d’un parcours digitalisé : définition d’un processus adapté (entreprise, association, profession libérale), création d’un dossier unique, vérification systématique de la validité et de la lisibilité des pièces, puis archivage dans un environnement sécurisé.

“L’objectif est de permettre aux institutions de structurer, automatiser et fiabiliser leurs contrôles”, précise Luminess. “Une approche indispensable pour assurer la conformité réglementaire, évaluer le risque client et garantir la qualité des données.” L’entreprise rappelle également que la digitalisation ne relève pas seulement de la performance technique : elle s’inscrit dans une logique de transparence et de traçabilité exigée par les régulateurs. “Il ne s’agit plus d’une conformité déclarative, mais d’une conformité démontrable, continue et auditée sur tout le cycle de vie de la relation.”

Derrière les impératifs réglementaires, le KYB devient un véritable levier de pilotage pour les institutions financières. “En identifiant qui contrôle une entreprise, il participe à l’assainissement des circuits financiers, à la régulation des échanges et à la lutte contre la concurrence déloyale”, rappelle Luminess. Ce processus, longtemps cantonné à la conformité, s’impose désormais comme un enjeu de gouvernance des données. “Le KYB n’est plus une option : c’est un levier stratégique pour sécuriser et pérenniser les activités”, souligne Étienne Vazzoleretto.