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Un entrepreneur Australien se dit le créateur de bitcoin

Mise à jour : Depuis son annonce, l‘Australien    Craig Wrightqui se disait le créateur du bitcoin renonce à le prouver: « Je pensais que je pouvais laisser derrière moi les années d’anonymat et de dissimulation », a-t-il écrit dans un message diffusé sur son blog, alors que nombre d’observateurs et spécialistes des crypto-monnaies ont émis des doutes
quant à son annonce. « Mais, à mesure que les événements de la semaine se sont déroulés et alors que je me préparais à publier la preuve d’accès aux toutes premières clés, je me suis effondré. Je n’ai pas le courage », ajoute l’entrepreneur australien de 45 ans.

Craig Wright a fourni des pièces connues comme étant seulement détenues par le créateur de bitcoin pour prouver qu’il en était bien l’inventeur, précise la BBC. Lors d’une rencontre avec la BBC, il a signé numériquement des messages en utilisant des clés cryptographiques créées pendant les premiers jours du développement de cette monnaie numérique.
Ces clés sont « inextricablement liées » à des lots de bitcoins connus pour avoir été créé par Satoshi Nakamoto, le pseudonyme utilisé par le créateur à l’époque. Les médias traquent depuis plusieurs années le ou les mystérieux informaticiens qui, derrière ce pseudonyme, ont conçu en 2009 le logiciel à l’origine du bitcoin. Le nom de Craig Wright avait été cité à plusieurs reprises par des médias, avec celui de Dave Kleiman, un américain décédé en 2013.
 » Ce sont les lots utilisés pour envoyer 10 bitcoins à Hal Finney en janvier (2009) lors de la première transaction en bitcoin« , a déclaré Craig Wright pendant sa démonstration devant ces trois médias. Contrairement aux devises physiques telles que l’euro ou le dollar, les bitcoins ne sont régis par aucune banque centrale, mais générés par des milliers d’ordinateurs dans le monde (un processus baptisé « minage »). Désormais utilisés par des milliers de sites web et même certaines boutiques « réelles », ils peuvent être échangés contre des services (payer la course d’un taxi par exemple), des marchandises ou même d’autres devises, du moment que l’autre partie à la transaction en accepte le principe. Toutes les transactions sont vérifiées par les nœuds du réseau et enregistrées dans un registre public et infalsifiable appelé « blockchain ».

Pourquoi de telles révélations ? D’après l’intéressé, il s’agirait d’avoir la paix avec les médias qui ont sorti beaucoup « d’histoires » « inventées » qui ont pu blesser des proches.

Attaques de botnet menées avec le Bitcoin

Instrument selon ses détracteurs de tous les trafics illégaux du fait de l’anonymat des paiements, le bitcoin est par ailleurs, dans sa forme actuelle, vulnérable au vol ou toute autre opération frauduleuse, et de nombreux pays songent à en encadrer l’usage. Selon Mikko Hypponen, Chief Research Officer chez l’éditeur de sécurité F-Secure, le bitcoin permet aux criminels d’effectuer des transactions en toute simplicité, sans être inquiétés par les autorités. Ainsi, cette monnaie virtuelle est étroitement liée aux nouvelles cybermenaces qui pèsent sur les entreprises et les particuliers, comme le confirme Mikko Hypponen : « D’ici fin 2016, la valeur du bitcoin devrait approcher les 1 000 dollars. Ce phénomène devrait se traduire par un regain d’intérêt des cybercriminels pour les attaques de botnet menées à l’aide du Bitcoin. »

Pour le moment la valeur du bitcoin est aux alentours de 400 dollars.

 

Auteur : La rédaction avec AFP