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TCS se prépare à ouvrir de nouveaux bureaux à la Défense avec un centre d’innovation

Le géant indien TCS (filiale de Tata) qui emploie plus de 446 000 consultants dans 46 pays à travers le monde, est installée en France depuis 27 ans. L’an dernier, il a ouvert un centre de services à Paris et dans les prochains mois, l’ESN ouvre des bureaux tout neufs à la Défense avec un centre d’expériences clients et d’innovation.

Alors que la demande des entreprises dans leur transformation numérique est d’aller plus vite, de passer plus rapidement de l’idée à la réalisation, « il est important de pouvoir créer cette collaboration agile avec les clients et de développer des produits concrets », indique à Solutions Numériques Grégoire du Peloux, Senior Executive – Head of Strategic Presales & Offerings France chez Tata Consultancy Services France. Dans l’Hexagone, le géant revendique 80 clients et « travaille avec la moitié du CAC 40 ». Grégoire du Peloux cite Engie pour lequel TCS s’occupe des factures clients ou encore la BNP, avec une solution de blockchain autour des opérations sur titres pour les marchés. Le dirigeant évoque les secteurs de la pharma et encore celui de l’automobile.

Un centre d’expériences clients et d’innovation

Dans les prochains mois – les opérations ont pris un peu de retard en raison du confinement – TCS va ouvrir des bureaux à la Défense avec un centre d’expériences clients et d’innovation. Ce centre servira à développer par exemple des prototypes avec les clients. Des clients autour desquels l’ESN centre son modèle : le client est « l’unité de référence dans le monde. C’est notre marque de fabrique. Chaque année, on réalise 97 % de notre business, croissance comprise, avec les clients existants. Notre stratégie est de développer des relations de long terme ainsi que des offres pour permettre d’accompagner ces clients dans la transformation et l’innovation. »

Recherche fondamentale et à visée concrète

Grégoire du Peloux met en avant la grande capacité d’innovation du groupe, qui fait à la fois de la recherche fondamentale – ses chercheurs en science de la vie ont identifié grâce à l’IA une trentaine de molécules qui pourraient avoir un effet dans le traitement du Covid-19 – et de la recherche à plus court terme qui peut déboucher sur des plateformes commercialisées, comme ce fut le cas de la plateforme d’intelligence artificielle Ignio, utilisée par plus de 100 clients. Le groupe dispose d’une trentaine de laboratoires, principalement en Inde. La collaboration passe également par les universités, les instituts de recherche, les startups et les clients, comme cela a été le cas avec Total pour un travail sur la raffinerie du futur pour la rendre plus sûre et moins gourmande en énergie.

L’innovation pour apporter de la valeur métier

Pour l’ESN intégrateur de services, « les technologies doivent apporter de la valeur métier dans les différentes industries. Cela est lié à notre modèle centré sur le client. » Même les sujets très technologiques comme les infrastructures sont insérés dans une perspective métier, dans le but de « générer de la croissance et de l’innovation », alors que les clients se perçoivent eux-mêmes aujourd’hui comme des acteurs des technologies. Une banque confiait récemment à Grégoire du Peloux qu’elle se considérait « comme une entreprise de technologie avec une licence bancaire ».

Depuis la mi-juillet, TCS prend progressivement possession de ses nouveaux locaux, adaptés aux besoins des nouvelles méthodes de travail, avec des espaces dédiés à l’idéation et au collaboratif. Aucune date précise d’inauguration n’est donnée pour le moment, le groupe attendant une meilleure visibilité sur la crise du Covid-19.