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StopCovid : les codeurs peuvent aller vérifier comment fonctionne l’application, et contribuer

Le code source de l’application française de traçage de contacts StopCovid a commencé à être publié mardi 12 mai, permettant à tous les codeurs intéressés d’aller vérifier comment fonctionne l’application.

Le samedi précédent, le secrétaire d’Etat chargé du numérique, Cédric O, l’avait annoncé : « Les premières briques de code vont être publiées mardi. Ce sera une première étape, d’autres lignes de codes seront publiés dans les semaines à venir. C’est une étape importante qui montre que nous tenons les échéances » sur ce projet.
Le secrétaire d’Etat a précisé que l’application « entrera en test laboratoire dès cette semaine » , puis « en test terrain » , avec pour objectif qu’elle soit opérationnelle le 2 juin.

La publication du code est considérée comme une condition nécessaire pour établir que l’application ne peut être détournée à des fins de surveillance de la population et d’ingérence dans sa vie privée.

Une publication en deux phases

Le code source de l’application est publié mardi sur le Gitlab de l’’Inria (Institut national de recherche en informatique), un site qui permet aux codeurs et développeurs de partager leurs travaux. L’Inria précise que l’équipe-projet StopCovid « a décidé de publier le code en deux phases. Ce phasage ne remet pas en question les principes fondamentaux de publication ouverte du code mais permet une meilleure gestion de la montée en charge pour une mise à disposition éventuelle d’une application opérationnelle début juin. »

Une première partie des briques logicielles est donc publiée depuis le 12 mai. Et le code peut être revu par tous ceux qui le souhaitent. Ils peuvent donner un avis, faire remonter des suggestions ou des commentaires. Et si leurs révisions sont pertinentes, l’Inria promet de les faire rejoindre « le pool de contributeurs du projet pour gagner en efficacité ».

La partie logicielle qui implémente le protocole de communication « ROBERT » sera mise en Open Source ensuite. « La phase de contribution permettra à la communauté de contribuer au logiciel tout en respectant les mécanismes de régulation qui seront mis en place (essentiellement via de la revue de code et une acceptation ou un rejet par un comité de validation) », indique l’Inria.

A ce stade, le travail de la communauté des développeurs, qu’ils soient internes ou externes au projet