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Services d’impression Cloud : quels points forts ? Quels acteurs ?

A la question : « Votre organisation utilise-t-elle un service d’impression cloud ? (lorsqu’un fournisseur MPS héberge la plateforme de management d’impression Cloud) », ils sont 47 % à répondre « oui » en France. Et 32 % le planifient dans les 2 ans à venir, chiffre la dernière enquête du cabinet d’analyse Quocirca.

Au total (Royaume-Uni, France, Allemagne et Etats-Unis) plus de la moitié des organisations (53 %) utilisent un service d’impression cloud, et 33 % supplémentaires prévoient de le faire au cours des 24 prochains mois, révèle l’étude « Cloud Print Services, 2023 – How the cloud is driving print infrastructure modernisation » de Quocirca. Les organisations américaines (64 %) sont les plus friandes de tels services, tout comme les grandes entreprises (60 % pour celles qui ont plus de 1 000 employés). Le secteur public (44 %) est le moins susceptible d’utiliser un service d’impression cloud. Notez que les organisations peuvent utiliser des outils de gestion d’impression dans le Cloud, qu’elles utilisent ou non un service d’impression dans le Cloud via un fournisseur de services d’impression managés.

Des arguments forts pour la gestion dans le Cloud

Quocirca rappelle qu’une plateforme unique de management dans le Cloud permet la gestion de la configuration, des utilisateurs, des imprimantes et des politiques à distance, ce qui élimine le besoin de maintenance informatique interne et l’installation individuelle de pilotes. La gestion de l’impression dans le Cloud peut fonctionner dans le cadre d’un modèle hébergé privé ou hybride. Les travaux d’impression peuvent être envoyés vers le Cloud ou conservés localement. Dans les petites organisations qui disposent de très peu de postes de travail ou d’imprimantes, un modèle sans serveur peut être une meilleure approche, dans laquelle tout ce qui concerne la gestion des travaux d’impression est géré directement dans le Cloud. Il peut également intéresser les entreprises qui consolident leurs serveurs et cherchent à mieux contrôler les coûts d’impression et réduire la charge administrative informatique.

Une solution hybride si besoin

Pour les organisations soumises à des réglementations de sécurité plus strictes et qui ne sont pas encore prêtes à éliminer leurs serveurs d’impression, une solution hybride offre une facilité d’utilisation pour les administrateurs tout en permettant une consolidation et des économies de coûts, souligne le cabinet. Certaines données autour du travail d’impression sont gérées par des serveurs sur site, tandis que les métadonnées autour du travail lui-même le sont elles dans le Cloud, déployé sous une plateforme de gestion unique. Les outils de gestion d’impression Cloud offrent une soumission de travaux à distance et une impression mobile. En outre, la gestion de l’impression basée sur le Cloud peut offrir des contrôles d’accès plus forts, une sécurité et une conformité grâce aux mises à jour du micrologiciel, une gestion de la flotte et des rapports, tous gérés par le fournisseur. De plus en plus, les solutions de gestion d’impression basées sur le Cloud se développent pour offrir d’autres fonctionnalités, telles que le routage des flux de travail, la protection/prévention des fuites de données (DLP), des analyses avancées et reportings.

« À mesure que les capacités des systèmes de gestion d’impression basés sur le Cloud continuent de s’améliorer, le passage au Cloud va devenir attractif pour davantage d’organisations. Pour celles qui disposent d’une main-d’œuvre hybride et fortement décentralisée qui nécessite des niveaux élevés de sécurité des appareils et des informations, tout comme de la flexibilité et l’ajout de capacités métiers dans leur environnement d’impression, la gestion de l’impression basée sur le Cloud devient rapidement la seule option« , souligne le cabinet d’analyse.

 

Leaders et acteurs majeurs

Xerox, HP, Lexmark, Canon et Ricoh sont classés cette année en « leaders », tandis que Konica Minolta, Kyocera, Brother et Epson se rangent dans les « acteurs majeurs » dans le rapport 2023 de Quocirca.

Source : Quocirca