Elle est surtout marquée par une volonté d’ouverture, à défaut de préciser concrètement les actions qui seront menées. L’agence parle « de mieux tirer parti de l’écosystème qui l’entoure » et « d’effort collectif alliant les acteurs publics et privés qui sont parties prenantes de l’écosystème français du numérique ». Accompagnée de « nouveaux partenaires » et « relais », l’organisation parle de « jouer pleinement le rôle d’éclaireur des transformations numériques ». Au delà de la France, elle souhaite « renforcer son engagement européen ». Dans une vidéo expliquant le manifeste de l’agence, Guillaume Poupard précise : « On ne peut porter seul ses sujets-là, de la sécurité numérique »
En interne, elle compte amplifier « sans cesse » son « efficacité opérationnelle face à des menaces profondément changeantes, notamment face à la recrudescence des menaces de masse », sa « culture interne de l’expérimentation » et sa « capacité d’innovation ». Elle évoque aussi le renforcement de « l’accompagnement » de ses agents.
Vers l’extérieur, elle veut également davantage former les citoyens, les agents publics, les entreprises et organisations et, de façon plus générale, « être une administration orientée vers ses bénéficiaires ». « Il convient d’explorer la possibilité de développer une plateforme hébergée par l’agence, où des services seraient développés par d’autres au profit de nos bénéficiaires, en valorisant les données dont nous disposons. »